Fantastic Four, l'intégrale 1969 (Stan Lee, Jack Kirby)


 

Dans les années 60 , les quatre fantastiques est le comic book le plus rentable de l’écurie Marvel, aussi le duo Stan Lee-Jack Kirby attaque t il en position de force l’année mythique 1969 avec « Fantastic four, l’intégrale 1969 ».

On retrouve ici nos héros dans une situation atypique avec l’Invisible (Jane Storm) jeune mère de famille et donc en retrait du groupe et remplacée assez avantageusement par l’inhumaine Crystal aux facultés de contrôle des éléments.

Liés aux Inhumains par la liaison amoureuse particulièrement difficile entre la Torche humaine et Crystal, les FF se retrouvent logiquement embarqué dans une nouvelle aventure sur leur territoire mystérieux pour déjouer les plans du tyran Maximus qui a renversé son demi frère le puissant monarque silencieux Flèche noire.

Rendu redoutable par sa maitrise de machines lui permettant d’hypnotiser ses adversaires, Maximus menace même la Terre à l’aide d’un gros canon capable d’envoyer de puissantes ondes hypnotiques pour contrôler les humains.

Après avoir été capturés par un redoutable robot de Maximus appelé Zorr, les FF surmontent l’effet de surprise, combinent leurs forces à la terrible puissance de frappe de Flèche noire pour démettre le tyran.

Crystal use de pouvoir élémentaire pour détruire le canon tandis que Maximus profite de la confusion pour s’enfuir en vaisseau spatial.

Sans perdre de temps, nos super héros enchainent par un autre aventure mystérieuse en Latvérie, royaume imaginaire du Docteur Fatalis situé en Europe centrale.

Les FF y sont capturés par les robots du génie du mal, qui use d’une technologie similaire à Maximus pour affaiblir leurs pouvoirs et les contraindre à une apparente docilité.

Malgré une paix apparente, le royaume de Latvérie apparait en réalité comme une prison dorée ou s’exerce la loi de fer de Fatalis.

Aidé par Hauptmann, un ancien savant nazi, Fatalis travaille sans cesse à de nouvelles inventions visant à améliorer son contrôle hypnotique ou à mettre au point une nouvelle race de robots quasiment invincibles.

Mais même un génie aussi brillant que Fatalis ne peut tout prévoir et les robots échappent à son contrôle, fondant à toute vitesse sur un village pour le raser.

Les FF parviennent une nouvelle fois à surmonter le contrôle hypnotique et se lance dans une défense acharnée du village soumis aux hordes de robots.

Seul le génie scientifique de Richards qui a pris possession de leur système de contrôle électronique permet aux héros de se défaire de ses robots ultra résistants capables de poursuivre le combat même endommagés.

Aidé de l’Invisible qui les a rejoint, les FF se lancent ensuite à l’assaut du château de Fatalis et progresse peu à peu en écrasant les gardes robotisés.

Mais le monarque leur prépare un accueil en apparence convivial avec un repas mais compte en réalité les contrôler à l’aide d’un piano relié à un système hypnotique.

La ruse aurait pu marcher si Hauptmann rendu enragé par sa découverte d’un agent du S.H.I.E.L.D infiltré en peintre ne menaçait pas de saccager la collection d’œuvres d’art de son maitre.

Obligé de réagir, Fatalis dirige les ondes de son piano pour tuer Hauptmann et finit par laisser partir  sains et saufs ses « invités ».

Le tempo se ralentit ensuite avec le choix d’une résidence isolée de la folie de New York pour élever Franklin Richards le fils de Red et Jane.

Mais cette résidence a l’apparence d’une curieuse soucoupe volante échouée qui s’avère être en réalité une base secrète de l’Homme taupe, ennemi historique des FF.

Pris sans le savoir dans la gueule de leur ennemi qui saisit l’occasion de prendre sa revanche en usant de la capacité de la maison à provoquer leur cécité.

Une fois aveuglés, les FF malhabiles sont mis en échec par le petite homme qui use de l’arsenal contenu dans sa canne.

Mais les tours de passe passe de l’Homme taupe ont leurs limites et il est finalement mis en échec par l’Invisible qui enlève ses lunettes et la Torche humaine qui fond sa canne de combat.

Après la menace souterraine, la menace extra-terrestre avec l’entrée en lice d’un skrull esclavagiste qui capture la Chose pour en faire un gladiateur combattant sur un monde lointain appelé Kral à l’apparence du New York des années 30.

Maintenu sous contrôle par un rayon neuronal actionné par son gardien, la Chose est acheté par un chef mafieux appelé Boss Barker et contraint de subir un entrainement de gladiateur face à d’étranges monstres panthères, homme aimant, ou homme rhinocéros.

La Chose est tellement impressionnant qu’il est proposé au combat phare face à Torgo, robot humanoïde sous la coupe de Louie, rival mafieux de Barker.

Tandis que ses amis volent à son secours, la Chose entre dans l’arène et tente de raisonner Torgo pour se coaliser afin de se révolter face aux maffieux.

Mais comme chacun des combattants, Torgo est contraint de combattre sinon son monde est anéanti par une machine surpuissante commandée par les maffieux.

Torgo est aussi fort que la Chose et comme ce dernier retient ses coups, il l’emporte finalement.

Au moment de la mise à mort, les FF infiltrés sur Kral en maffieux, interviennent, détruisant la machine menaçant les mondes des esclaves, ce qui permet leur révolte et leur affranchissement.

Les FF partent alors en catastrophe, la Chose gardant un souvenir ému de son compagnon de servitude ..

En conclusion, « Fantastic four, l’intégrale 1969 » est plutôt une très bonne surprise, avec des aventures palpitantes menées tambour battant.

Mis à part le poids léger Homme taupe, les ennemis des FF sont plutôt impressionnants et permettent de voyager dans divers mondes étranges et fascinant.

Fatalis est particulièrement convaincant dans son monde ou il règne en tyran technologique absolu et mention spéciale au remake extra terrestre de « Spartacus » avec dans ce rôle l’inattendu Chose aussi brave et généreux qu’à l’accoutumé.

Et même le style de Kirby, dont j’ai souvent critiqué le coté primitif au début des années 60, semble ici s’étoffer avec des personnages aux traits puissants et affinés.

« Fantastic four, l’intégrale 1969 » ou un petit bijou de comic SF old school ?

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