Le Havre (Arki Kaurismaki)

 

En 2011 sort « Le Havre » du Finlandais Aki Kaurismaki.

Marcel Marx (André Wilms) est un vieux cireur de chaussure marginal vivant au Havre dans son petit cercle d’amis.

Un jour son destin croise celui de Idrissa Saleh (Blondin Miguel) un enfant clandestin ayant fui la police après une perquisition sur un container du port dans lequel s’étaient réfugiés comme lui d’autres Africains aspirant à une meilleur vie à Londres.

N’écoutant que son bon cœur, Marcel cache Idrissa et lui donne gite et couvert, au mépris des risques encourus vis-à-vis du commissaire Monet (Jean-Pierre Darroussin) chargé par le préfet de retrouver l’enfant dont toute la presse locale parle.

La quête de la famille d’Idrissa l’amène jusqu’à un camp en bordure de falaise ou il apprend que ses parents sont déjà en Angleterre.

Il se fait alors un devoir de permettre au jeune garçon de revoir ses parents de l’autre côté de la Manche et joue un jeu du chat et de la souris avec Monet qui rode dans les parages.

Ceci lui permet d’oublier la maladie de sa femme Arletty (Kati Outinen) qui est depuis quelques temps hospitalisées sans espoir de rémission.

Soutenu par Claire (Elina Salo) patronne de bar, Marcel a alors l’idée de mettre à contribution Little Bob un rocker local afin d’organiser un concert dont les recettes serviront à payer les voyage d’Idrissa.

La manœuvre réussit et même le tenace Monet finit par laisser partir Idrissa caché dans la cale d’un petit navire de pêche.

Arletty sort finalement de l’hôpital et vient retrouver Marcel.

En conclusion, « Le Havre » est un petit film gentillet pétri de bons sentiments.

Avec son rythme lent, son style volontairement vieillot évoquant les années 70, ses personnages clichés tous sympathiques même le policier finalement ému par le sort d’un jeune Africain, « Le Havre » n’a pas réellement grand intérêt et ne bouleversa pas grand monde…

On a le droit je le pense de chercher un cinéma plus intense et exigeant.