Fantastic four, l'intégrale 1973 (Ron Thomas, Gerry Conway, John Buscema)
Dans « Fantastic four, l'intégrale 1973 » Ron Thomas (scénario) s'associe avec John Buscema (dessins) pour une histoire dans laquelle les Terrifics (Sorcier, Homme-sable, Piégeur) profitent de la puissante amazone Thundra pour prendre physiquement le dessus sur la Chose et Médusa.
Mais la géante venue d'un autre monde semble avoir quelques remords à l'idée de tuer, ce qui force le Sorcier, leader du groupe à une entreprise de manipulation.
Logiquement, Mr Fantastic puis l'Invisible sont capturées, cette dernière en exploitant la faiblesse bien compréhensive d'une mère pour son fils.
Seule la Torche humaine, en pleine mission de reconquête de Crystal chez les Inhumains semble loin de cette rafle.
Alors que le Sorcier cherche à s'emparer des inventions du génial Mr Fantastic, la dissension avec Thundra devient trop forte, ce qui laisse la possibilité aux FF de se libérer et de forcer leurs adversaires à quitter le Baxter building.
Mais l'Invisible toujours en désaccord avec son mari sur son rôle dans le groupe, préfère s'éloigner.
A Attilan , la violente dispute sur fond de jalousie entre la Torche et Vif-argent est interrompue par de violentes vibrations puis par la révolte des Primitifs alphas, sorte de sous-humanoïdes exploités par leurs maitres Inhumains.
Les Alphas ont un allié de poids en la présence d'Omega, un géant invulnérable dont la taille ne cesse de s'accroitre lorsqu'on tente de l’arrêter.
Même Fléche noire le plus puissant des Inhumains ne peut vaincre Oméga et c'est finalement Mr Fantastic venu aider la Torche, qui trouve la clé de l'énigme en mettant en évidence un sentiment de culpabilité des Inhumains vis-à-vis des Alphas alimentant le monstre.
Un fois ce sentiment identifié et exprimé, Oméga s'immobilise et les Alphas retournent dans leur sous-terrain.
Le différent amoureux se solde par l'éviction de la Torche, Crystal lui préférant Vif-argent.
Mais rejeté, la Torche n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sort puisque sous la houlette de Gerry Conway (scénario) et Ramona Frazon (dessins) Thundra réapparait, capture Franklin et l'Invisible pour forcer la Chose à accepter un combat dans le stade de Flushing meadows.
Devant une foule surexcitée, Thundra prend encore le dessus sur un adversaire pourtant réputé quasi invincible en force physique avant que Mr Fantastic ne la détourne en forçant la Chose à redevenir temporairement humain.
Puis Gidéon, un industriel revanchard condamné par les radiations nucléaires décide de capturer les FF pour drainer leurs pouvoirs. Il y parvient à l'aide d'hommes de main mais surtout de l'Homme dragon, avant que ce dernier sensible au charme de l'Invisible ne se sacrifie pour éliminer le fou furieux.
Par l'intermédiaire du Façonneur, une des multiples créatures cosmiques de l'Univers Marvel, l'intrigue bascule ensuite dans un monde parallèle et rétro dans lequel des bandes de motards s'unissent pour vaincre Warhead un gorille géant issu du psychisme dérangé d'un ancien homme de main de Gidéon.
Le retour de Wyatt Longfoot, l'ami indien de la Torche, entraine ensuite les héros vers les terres de ces ancêtres pour affronter Miracle man, un illusionniste ayant accru ses pouvoirs en utilisant à mauvais escient la magie indienne.
Dotés de pouvoirs en apparence illimités, Miracle man surclasse les FF avant que les anciens shamen indiens ne réalisent leur erreur et ne le fasse disparaître.
On termine par Annihilus de retour plus agressif que jamais cherchant à s'accaparer les pouvoirs de Franklin pour accroitre sa puissance déjà impressionnante.
Par un étonnant coup du sort, les FF interrompent le processus et triomphent d'un ennemi en principe invincible. Puis Richard s'attire encore les foudres de sa femme en plaçant Franklin dans un état léthargique pour le neutraliser.
En conclusion, même sans être fan de « Fantastic four, l'intégrale 1973 » je reconnais que cette cuvée de 1973 se montre particulièrement riche.
Les Terrifics boostés par Thundra, la sexy amazone capable de mettre KO l'increvable Chose, le pathétique Homme-dragon, le démentiel Miracle man et pour finir le charismatique Annihilus en programme !
Certes le graphisme de Buscema est daté, certes certaines histoires sont plus poussives (le fond balourd de racisme avec les Inhumains ou même le plaisir rock n' roll vintage avec le Façonneur), et les disputes de cœur entre Red Richard et Susan paraissent un peu grossièrement amenées, mais globalement le niveau est bien plus que correct pour cette cuvée seventies !
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