Gangs of New-York (Martin Scorsese)

 



Sorti en 2002, « Gangs of New-York » est un Martin Scorsese que je n’avais jamais vu.

Ce film montre la quête de vengeance d’un jeune homme appelé Amsterdam Vallon (Léonardo Di Caprio) après que son père le Prêtre (Liam Neeson) un chef de gang irlandais du quartier de Five points fut tué en 1846 par son rival Bill le Boucher (Daniel Day-Lewis) à la tête lui d’un gang d’Américains de souche.

A son retour incognito en 1862, Amsterdam découvre que Bill a pris le contrôle de tout le quartier et arrose la police représentée par son oncle Happy Jack (John C Reilly).

Il est introduit à Bill par son ami Johnny Sirocco (Henry Thomas) familier du quartier.

Après une mission sur les quais et un premier face-à-face rugueux dans lequel il démolit l’un de ses hommes de main Mc Gloin (Gary Lewis), Amsterdam obtient le respect de Bill.

Alors qu’il prend ses marques dans le quartier, il fait également la connaissance de Jenny Everdeane (Cameron Diaz) une voleuse du quartier et se montre très attiré par elle, tout comme Johnny.

Peu à peu, Amsterdam gagne la confiance de Bill surtout après l’avoir sauvé d’une tentative d’assassinat.

Devenu un proche, il prend également l’avantage avec Jenny que le préfère ouvertement à Johnny.

Furieux, l’ami se mue en traitre et le livre à Bill qui a du mal à dominer sa fureur lors d’un numéro de lancer de couteau avec Jenny comme partenaire forcée.

Lorsqu’Amsterdam s’apprête à le tuer au couteau au moment de la célébration annuelle de sa victoire contre le Prêtre, Bill réagit et contre-attaque en le blessant au ventre, puis le laisse en vie en le marquant au visage.

Amsterdam se cache avec Jenny, attendant son heure.

Il tue Happy Jack venu l’assassiner sur ordre de Bill et constate la mort de Johnny, empalé sur une grille.

Amsterdam parvient à fédérer autour de lui les mécontents et opposants à Bill comme le nouveau sherif Moine (Brendan Gleeson) soutenu par Tweed (Jim Broadbent).

La mort du costaud Tweed assassiné lâchement d’un coup de hache dans le dos, mène à un affrontement entre la bande de Bill et celle d’Amsterdam, affrontement momentanément suspendu.

En effet, la situation à Five points change brutalement lorsque des émeutes contre la Conscription éclatent.

La Guerre de Sécession bat son plein et les hommes sont moissonnés ou au mieux reviennent mutilés.

Malmené jusque dans ses beaux quartiers, la classe dirigeante de la ville constate l’impuissance de la police et fait intervenir l’armée.

Alors que les mutins tombent sous les balles et les coups de canons, Amsterdam affronte une dernière fois Bill sur un champ de bataille urbain et le tue, vengeant ainsi la mort de son père, même si de manière étrange, il lui sert la main au moment où il part.

New-York va ainsi continuer sa mue vers le progrès et la richesse.

En conclusion, « Gangs of New-York » est un film d’époque se basant sur une distribution prestigieuse avec notamment Daniel Day-Lewis nettement au-dessus de la mêlée en brutal chef de gang adepte des lames et du sang.

Avec un contexte social et historique marqué, ce film traitant d’une banale histoire de vengeance se démarque par la qualité de ses acteurs et par sa grande violence avec d’âpres combats au corps à corps.

Même si l’affrontement des bandes criminelles américaines et irlandaises dans le New-York de la fin du XIXieme siècle ne me passionne pas, le jeu de Lewis et tous les très bon seconds rôles suffisent (tout juste) à tirer ce long film de l’ennui.

Pas le meilleur Scorsese pour moi donc.

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