Bodybuilder (Roschdy Zem)

 


Déjà réalisateur depuis 2006, Roschdy Zem sort en 2014 son troisième film « Bodybuilder ».

L’histoire est celle d’Antoine Morel (Vincent Rottiers), un jeune homme de la région parisienne qui après avoir été menacé et pourchassé par une bande de son quartier, est mis en sécurité en province par son frère Fred (Nicolas Duvauchelle).

Antoine débarque dont dans la banlieue de Saint Etienne chez son père Vincent (Yolan François Gauvin) qu’il n’a pas vu depuis la séparation d’avec sa mère Muriel (Dominique Raymond).

Vincent tient une salle de gym et s’entraine comme un forcené pour les championnats de France de bodybuilding.

Peu aimable, il accepte néanmoins de confier des petits boulots à Antoine, perdu et drogué.

Mais la pression de la bande de Luigi (Adel Bencherif) continue de s’exercer même à distance, tout d’abord sur sa mère qui voit son pressing saccagé par deux filles, puis sur son frère qui se fait gifler pour avoir tenter de résoudre le problème par le dialogue.

Fred comprend qu’Antoine a arnaqué la plupart des petits voyous du quartier et a contracté plusieurs milliers d’euros de dettes.

Loin de se ranger chez son père, il vole les clients de la selle de gym pour tenter de se renflouer.

Antoine rejette son père qui l’a abandonné et se montre un peu plus coulant avec sa compagne Léa (Marina Fois).

Après une explication musclée sur les vols, il finit par accepter de l’aide de Vincent qui a reçu l’aide de son coach l’ancien champion Vadim (Roschdy Zem) devenu investisseur et associé principal.

Aidé par Fred, Antoine rembourse un à un ses créanciers mais Luigi n’accepte pas de ne pas recevoir ses intérêts et le fait sévèrement tabasser par ses hommes.

Antoine revient donc très mal en point après le championnat que Vincent perd cette fois nettement eu profit de son vieux rival Gérard.

Lorsque Vincent voit son fils dans cet état, il décide de monter à Paris pour régler le problème définitivement.

Accompagné de tous ses amis gros bras culturistes, il intimide suffisamment Luigi pour arriver à ses fins.

Apaisé, Vincent parvient à trouver un boulot stable et à renouer avec sa famille.

En conclusion, « Bodybuilder » est un film au scénario bien mince et simplet, visant surtout à montrer le monde des pousseurs de fonte et de mangeurs de compléments « alimentaires ».

Bénéficiant de son carnet d’adresse, Zem s’offre une jolie brochette de bons acteurs français et livre un gentil petit film sans grande portée, ni sur le milieu du sport, ni sur celui de la petite délinquance.

Bien superficiel donc comme un téléfilm surgonflé aux stéroïdes low cost.

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