Narcos, Mexico, saison 1, épisode 3 (Carlo Bernard, Doug Miro, Chris Brancato)

 




Dans « Narcos, Mexico, saison 1, épisode 3 », après son succès quant à l'unification des cartels de la drogue, Diego Luna (Felix Gallardo) entre dans les petits papiers des gouverneurs qui désirent toucher eux aussi leur part des lucratifs revenus du trafic.

L'appui de Leopold Sanchez Feliz (Rodrigo Murray) du Sinaloa qui le respecte en souvenir de la protection policière qu'il avait assuré à son fils Rodolfo, est précieux après que Salvador Osuana Nava (Ernesto Alterio), patron de la DFS ait commandité un massacre pour marquer son mécontentement des revenus collectés.

Pour apaiser les tensions, Diego s'assure de l'appui des gouverneurs et autorise les cousins de la famille décimée à se venger en exécutant sauvagement les tueurs envoyés par Nava.

Au cours du mariage de Rodolfo, une explication musclée a lieu entre Diego et Nava, afin qu'il comprenne qui est le nouveau « patron ».

Mais malgré cette nouvelle réussite, Feliz le rappelle brutalement à ses obligations en exigeant des remises d'argent liquides immédiates à tous les gouverneurs impliqués.

Du coté de la police, Camera (Michael Pena) fait preuve d'obstination en refusant de croire aux photos aériennes prise par la DEA pour localiser les chants de cannabis et se rend sur zone.

Se faisant passer pour un « travailleur » revenu des États-Unis, il gagne la sympathie d'un ouvrier qui lui permet de rentrer comme ouvrier agricole dans les plantations de Luna, situées en plein désert.

Ayant collecté ses preuves, Camera échappe de justesse à la vigilance d'El Azul (Firmin Martinez) et remet son rapport à aime Kuykendall (Matt Letscher) qui lui confirme que la DEA ferme volontairement les yeux sur le trafic afin de ne pas incommoder politiquement son « allié » mexicain.

En conclusion, « Narcos, Mexico, saison 1, épisode 3 » est un épisode brillamment mené, avec une infiltration sous haute tension de Pena qui révèle la surprenante passivité de la DEA américaine pour préserver les bonnes relations avec leurs collègues mexicains corrompus jusqu'à la moelle.

Cette corruption semble atteindre les plus hauts nivaux de la politique comme le montre l'implication des gouverneurs... dans ce monde de squale, Luna s'en sort plutot bien et parvient à se faire respecter pour maintenir la cohésion d'une fragile alliance entre des hommes violents tuant comme ils vont acheter du pain.

On saluera la maestria de la réalisation qui rappelle celle des « grands films » de mafiosi !

Accroché ? Hmm peut-être !



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