Greatest hits (Boston)

 


 

Retour à la musique avec « Greatest hits » du groupe de rock américain Boston, qui sortit quelques albums notables au milieu des années 70 avant d’exploser et de se reformer chaque décennie.

Garni de seize titres, « Greatest hits » qui reprend l’emblème du groupe avec la célèbre soucoupe volante, débute par e mauvaise manière par « Tell me » languissante ballade aux insupportables relents de hard-fm.

Les guitares se font plus agressives sur « Higher power » beaucoup plus puissant et efficace malgré une approche toujours mélodique notamment sur le chant de Brad Delp.

On reste dans le registre soft/éthéré avec « More than a feeling » ballade des années 70 à qui les envolées impressionnantes confèrent un indubitable statut de tube, ayant parait il inspiré jusqu’à Kurt Cobain lui-même.

Lui succédant, « Peace of mind » ronronne gentiment sans faire d’étincelles puis « Don’t look back » se montre plus massif et convaincant.

Le rock ‘n’ roll est certes présent sur « Cool the engines » mais injecté de manière cafouilleuse malgré une présence toujours imposante des guitares de la paire Tom Scholz-Brad Delp.

Tube majeur du groupe dans les années 90, « Livin for you » est pourtant une atroce ballade hard-FM qui n’aurait pas dépareillée dans le Top 50 des années 80.

Boston continue de proposer la même mixture : claviers irritants, chœurs éthérés et guitares appuyées mais pas trop sur « Feelin satisfied », l’affreusement festif « Party » puis assène à l’auditeur près de huit minutes de « Foreplay/Long time » par ailleurs très bien maitrisé et plutôt plaisant en raison de la qualité de ses parties instrumentales.

Difficile de supporter les ballades fadasse « Amanda » « A man I‘ll never be » , à peine plus d’intérêt pour le trop sage « Rock & roll band » bien moins inspiré dans le genre que le remuant « Smokin ».

En bons américains qui se respectent, les Bostoniens rejouent l’hymne (tient personne n’y avait pensé avant eux ?) terminent avec une seconde version sans intérêt du musclé « Higher power ».

En conclusion, malgré son statut de groupe culte des années 70, Boston m’est apparu comme beaucoup trop sage et hard-fm…

Les musiciens en particulier les guitaristes sont certes talentueux mais le résultat est un son lisse, retenu, propret avec d’horribles claviers aujourd’hui sonnant très datés…

Chanteur réputé, Delp avait certes une jolie voix mais rien pour moi qui ne le fasse sortir du lot de manière notable.

Si rien n’est donc parvenu à m’accrocher notablement dans ce « Greatest hits », il y a fort à parier que je m’arrête au bord du chemin.

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