Spectres (Blue Oyster Cult)
Quelques peu délaissée depuis quelques mois en ces colonnes, la musique reprend ses droits avec « Spectres » cinquième album des super hard rockers américains de Blue Oyster Cult.
Sorti en 1977, « Spectres » débute par un véritable classique/tube du répertoire « Godzilla » avec des riffs inspirés de Donald Roeser et surtout des refrains irrésistibles soutenus par des chœurs de tout le groupe.
Sa majesté Eric Bloom reprend le micro sur « Golden age of leather » qui bascule au bout de trois minutes d’un morceau plaisant à un morceau d’une puissance épique extraordinaire qui emporte tout sur son passage.
L’efficacité mélodique du Cult fait ses preuves avec « Death valley Kings » manquant sans doute un peu de mordant et de folie mais il est à vrai dire difficile de ne pas plier ensuite face à l’enchantement de « Searching for Celine » dégoulinant de classe.
Le BOC parait à vrai dire intouchable sur « Fireworks » tant le toucher magique de Roeser et la voix aérienne d’Albert Bouchard émeuvent jusqu’aux larmes.
La puissance parle ensuite avec « R.U ready to rock » autre nouveau tube parfaitement calibré avec ses refrains entrainants pour enflammer les stades.
On flirte langoureusement avec le commercial de « Celestial the queen » avec les claviers un tantinet trop présents d’Allen Lanier mais comment résister ensuite à la terrible efficacité de « Goin through the motion » ?
Plus de douceur et de feeling sur « I love the night » jolie petite ballade soyeuse avant « Nosferatu » un final aussi fascinant que mystérieux digne du meilleur du BOC.
En conclusion, « Spectres » est un album de haute volée comme la quasi-totalité des disques de Blue Oyster Cult des années 70.
Pas de faiblesses, une grande homogénéité et qualité sur les 10 titres réglementaires dont une bonne moitié de tubes… difficile de ne pas crier au génie face à des musiciens aussi talentueux et inspirés.
On en redemande bien sur !
Commentaires
Enregistrer un commentaire