Roar (Noel Marshall)
Sorti en 1981, « Roar » est un film animalier et atypique de Noel Marshall.
Se déroulant en Afrique de l’Est, « Roar » raconte le projet fou de Hank (Noel Marshall) scientifique américain qui a comme projet fou d’élever ensemble plusieurs grands félins comme les lions, tigres, panthères, jaguars et même pumas et guépards.
Luttant en permanence pour se faire accepter parmi des fauves agressifs, Hank est bien en peine de convaincre de l'interet de son projet son adjoint Mativo (Kyalo Mativo) et les visiteurs comme Prentriss (Steve Miller) et Frank (Frank Tom) qui repartent furieux et menaçants du camps après s’être fait molestés.
Mais sa famille composée de sa femme Madeleine (Tippi Hedren), sa fille Melanie (Melanie Griffith), son compagnon Rick (Rick Glassey) et ses deux fils Jerry (Jerry Marshall) et John (John Marshall) inconsciente des périls encourus, décide de venir le rejoindre sur place.
Leur venue en l’absence de Hank occasionne une nouvelle situation de danger avec une horde de félins qui se met à les poursuivre dans chaque recoin de la maison.
Ils tentent de fuir, se cacher dans d’invraisemblables placards, coffres ou même tonneaux mais sont invariablement traqués.
L’embarcation sur une barque de fortune est un véritable fiasco et se termine face à un énorme éléphant en furie qui détruit leur moyen de fuite et empoigne même Madeleine de sa trompe pour la jeter à terre.
Pour ne rien arranger, Prentriss et Frank mettent leur menace à exécution pour retourner armés au domaine.
Lorsqu’il est informé de la situation Hank revient en urgence avec Mativo mais il est trop tard pour sauver les deux hommes, massacrés par les fauves après avoir ouvert le feu sur eux.
Hank parvient en revanche à voler au secours de sa famille en fâcheuse posture face à des félins déchainés.
Au final, tout se termine en un happy en familial et animalier.
En conclusion, « Roar » est un projet expérimental complètement barré compensant partiellement son scénario indigent par des scènes fortes ou des monstres tout en dents et en crocs manipulent des êtres humains comme des poupées de chiffons mais sans jamais occasionner aucune blessure létale !
Les multiples blessures parfois graves occasionnées par le tournage suffirent à créer la réputation d’étrangeté du film mais passé cet effet de curiosité mais également de frisson soutenu, « Roar » se montre à vrai dire plus qu’anecdotique.
Et lorsqu’en plus Marshall possède la même voix française que Sylvester Stallone, il est difficile de ne pas parfois sourire.
A réserver donc aux amateurs d’exotisme et d’images de félins filmés au contact des hommes.
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