Curse of the hidden mirror (Bue oyster cult)


 


Bouclons donc la boucle avec « Curse of the hidden mirror» dernier album en date de Blue osyter cult.

Sorti en 2001, « Curse of the hidden mirror » bénéficie cette fois d’une pochette d’un meilleur gout que les derniers très laids artworks des albums précédents et du soutien de l’écrivain John Shirley toujours coauteur de la majeur partie des morceaux.

Dharma Roeser chante sur le titre d’ouverture « Dance on stilts » qui balance gentiment sur six longues minutes avant de céder la place à la voix magique d’Eric Bloom sur un « Showtime » étrangement planant et flirtant même par instant avec un beat reggae (!).

Malgré quelques effets originaux sur ses refrains et une atmosphère théâtrale en diable, « The old god returns » manque de dynamisme pour demeurer un titre de premier plan.

Tout ronronne gentiment sur un « Pocket » pop-guimauve chanté par Roeser et « I just like to be bad » à la limite du ridicule entrecoupés d’un « One step ahead the devil » plus sombre et méchant.

Le style doucereux de Roeser refait surface avec un « Heres comes that feeling » aussi agréable qu’inintéressant et on trouve le chemin bien long sur le bluesy classieux « Out of the darkness » pourtant brillamment interprété par Bloom.

Dans la dernière ligne droite, le Blue oyster cult montre un Roeser utilisé à bon escient sur le splendide « Stone of love », un Bloom qui joue sans grande réussite au gros dur sur « Eye of the hurricane » avant un « Good to feel hungry » plombé par un horrible son de clavier daté.

En conclusion, « Curse of the hidden mirror » commet pour moi l’erreur tactique de délaisser les rives du hard/heavy punchy et mélodique assez inclassable de ce qu’était le Blue oyster cult des années 70 pour se diriger vers une musique plus aseptisée bien que toujours vectrice d’un certain niveau minimal de qualité avec des musiciens de premier plan.

Bien dénué de tout immense classique ou titre marquant sauf peut être « Stone of love, « Curse of the hidden mirror » n’est pourtant pas dans l’absolu un album catastrophique et pourra séduire certains amateurs de rock mélodique.

Une sortie par la petite porte malgré tout bien triste et injuste au regard de tout ce qu’a apporté le Blue oyster cult à la musique dans les années 70.

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