Le dernier mercenaire (Patrick Chahron)

 



Star du film d'action des années 80, Jean-Claude Van Damme semble en roue libre aujourd'hui à plus de 60 ans.

En 2021, il est le héros principal de « Le dernier mercenaire » de David Charhon.

Dans cette grosse farce remplie de clichés, Richard Brumère dit la Brume (Jean-Claude Van Damme) est un ancien agent secret français recherché maladivement par le commandant Jouard (Patrick Timsit) son ennemi irréductible de la DGSE.

Mais l'insaisissable Brumère va ressortir de l'oubli pour voler au secours de son fils Archibald Al Mamoud (Samir Decazza) qui vit dans une cité à Meaux protégé par les services de l'Etat en raison d'un vieil accord conclu à sa naissance.

Ignorant tout de son passé, le placide Archibald se voit voler son identité et son immunité par le trafiquant Simyon Novak (Nassim si Ahmed) mauvais sosie d'Al Pacino dans Scarface qui cherche par tous les moyens à récupérer une arme secrète appelée le « Big Mac » à l'aide de la complicité de Pau Lesueur (Eric Judor) du Ministère des affaires étrangères.

Pour contrer Novak, Brumère fait équipe avec son fils en lui cachant son identité, Dalila (Assa Sylla) et Momo (Djimo) deux amis de la cité puis l'incongru Alexandre Lazare (Alban Ivanov) supérieur de Lesueur et responsable par un excès de zèle de la perte de l'accréditation Secret Défense du trafiquant.

Cet improbable équipe de bras cassés emmenée par l'expert en close-combat va déjouer les plans de redoutables tueurs à la solde de Novak et de Marguerite (Miou-Miou) agent double, les velléités de reprise de contrôle de Jouard avant de permettre enfin des retrouvailles père-fils inattendues.

En conclusion, on se demande qui a eu la folie de financer un ovni comme « Le dernier mercenaire » qui ne tient que sur son casting de stars 4 étoiles parmi lesquelles Miou-Miou et Valerie Karpisky sous employées derrière la star vieillissante belge.

Le résultat est en réalité catastrophique : vulgaire, lourdingue et très racoleur, Charhon réussissant le tour de force d'annihiler le talent comique de Timsit et de Judor.

Parmi les rares moments de sourire : la prestation assez réussie d'Ivanov, seule révélation du film et le jeu de postiches de Van Damme qui prend un malin plaisir à entrer dans un jeu d'auto-dérision et réussit (avec l'aide d'une doublure ?) encore de belles choses physiquement à 60 ans.

Tout le reste est à expédier en aller simple au vide ordures !

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