Taken (Pierre Morel)

 



Paris reste décidément à l’honneur au cinéma avec « Taken » de Pierre Morel

Film d’action ultra musclé sorti en 2008, « Taken » raconte l’enlèvement à Paris d’une jeune américaine nommée Kim Mills (Maggie Grace), partie avec son amie Amanda (Katie Cassidy) suivre la tournée de sa chanteuse préférée Sheerah (Holly Valance)

Les deux amies se font aborder à l’aéroport par un charmant jeune homme Peter (Nicolas Giraud) et ne se méfient pas.

Avant d’être enlevée par des hommes armés, Kim a le temps d’appeler son père Bryan (Liam Neeson), ex agent secret essayant de couler une paisible retraite dans la banlieue californienne.

Expert, Bryan demande à Kim de laisser son téléphone ouvert et de décrire ses agresseurs, puis après avoir prévenu sa mère Léonore (Famke Jenssen) prend le premier avion pour Paris.

Il sait d’après ses sources que sa fille a été enlevé par une mafia albanaise spécialisée dans la traite des blanches et qu’il en dispose que de 96 heures pour la retrouver.

Rapidement sur place, Bryan recueille les indices notamment la puce du téléphone de sa fille avec laquelle le jeune rabatteur la prise en photo à l’aéroport.

Connaissant son visage, Bryan le localise à Roissy au moment ou il tente de rabattre une nouvelle touriste mais la course poursuite tourne court, l’homme étant tué en tentant de fuir.

Bryan demande alors de l’aide à Jean-Claude Pitrel (Olivier Rabourdin), un ami a lui devenu directeur adjoint de la DST.

Mais Pitrel tout en lui disant ou trouver les Albanais, Pitrel rechigne à l’aider et le met sur filature.

Bryan se rend à la Porte de Clichy ou travaillent des prostituées soumises à la brutalité de la mafia albanaise.

Il provoque un accrochage avec un petit mac et place un mouchard sur lui.

Avec l’aide involontaire d’un interprète, il piste l’homme jusqu’à un chantier ou les filles font de l’abattage pour les ouvriers.

Bryan cherche nerveusement sa fille au milieu des filles camées de force, trouve Amanda morte et embarque une fille de l’est ayant le même blouson que Kim.

Cette fois le choc frontal avec les mafieux est inévitable et Bryan doit tuer de nombreux gardes pour survivre, voler une voiture, une arme à feu et provoque un incendie.

Une fois la fille ranimée, Bryan se rend au QG des Albanais en se faisant passer pour Pitrel afin de négocier avec eux leur tranquillité contre un pourcentage.

Méfiants, les Albanais semblent accepter le deal mais lorsque Bryan identifie Marko (Arben Bajraktaraj) comme l’homme ayant enlevé sa fille, une violente fusillade éclate.

Quasiment invincible en clos combat, Bryan élimine tous les gangsters et torture Marko à l’électricité pour qu’il lui révèle ou est sa fille.

Le mafieux donne un nom et Bryan se rend chez Pitrel pour confirmer son implication passive dans ce trafic d’être humains.

Menaçant, Bryan obtient l’adresse d’une réceptions privée organisée par un certain Saint-Clair (Gérard Watkins) pour la vente des filles.

Il rentre en force, contraint Ali (Jalil Naciri) un acheteur du Moyen-Orient à surenchérir pour sa fille mais est arrêté peu après la vente par les gardes de Saint-Clair.

Bryan échappe de peu à une exécution et liquide les tueurs, Saint-Clair compris.

La poursuite continue jusqu’aux quais de Seine, ou prenant tous les risques il embarque sur une péniche ou se trouve Kim dans les griffes du cheik (Nabil Massad) l’ayant achetée.

Bryan devient une machine à tuer, éliminant les gardes pourtant entrainés et armés du cheikh, même Ali expert en close combat qui le blesse au poinçon.

Le cheikh éliminé, Bryan sauve sa fille et la ramène aux USA.

Avec ses parents rassurés, Kim peut ensuite se mettre aux cours de chant avec Sheerah !

En conclusion, « Taken » contient le meilleur et le pire d’une production Besson, le meilleur l’emportant cette fois de loin !

Scénario simpliste, truffé de personnages caricaturaux : inhumains trafiquants de l’Est, arabes riches et corrompus, français peu fiables autorisant des gentils américains à tuer à peu prêt tout le monde en toute impunité pour arriver à leur but.

Mais malgré ces clichés servis à la louche, « Taken » contient plus d’une heure d’action pure, de suspens, de course poursuite échevelées et de close combat ultra nerveux.

Plus physique que jamais dans un personnage de justicier solitaire à la Harrison Ford/Mel Gibson, Liam Neeson en impose et relève haut la main le challenge.

« Taken » n’est donc qu’un film d’action basique mais réalisé avec une efficacité confinant à la perfection ce qui en fait un must du genre !

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