Age of consent (Virgin steel)

 



En 1988, Virgin steel en gros progrès constant  depuis ses débuts en 1982 en affinant son style propre sort « Age of consent » qui marque déjà les esprits par sa majestueuse pochette.

Le titre d’ouverture, « The burning of Rome » ne fait pas mentir ces hautes espérances et propose un véritable chef d’œuvre mêlant puissance métallique et souffle épique  porté par des chœurs et des claviers du meilleur effet.

Après un tel hymne, on bascule avec dans le plus traditionnel « Let it roar » sur du heavy dur et compact sur lequel la voix de Defeis se montre très agressive.

Le très bel instrumental atmosphérique « Prelude to evening » permet de souffler un peu avant d’enchainer sur « Lion in winter » nouvel hymne doté de riffs et refrains des plus guerriers.

On touche ensuite au sublime avec l’enchainement « Stranger at the gate » / « Perfect mansions » ce dernier titre faisant encore entrer le groupe dans une autre dimension, avec une fantastique power ballade digne de figurer dans le top 20 du genre.

Après un nouveau interlude narratif très réussi « Coils of the serpent » surgit « Serpent’s kiss » qui sonne comme du Manowar alternant couplets lents rampants et refrains rageurs.

On est emporté sur « On the wings of the night » qui combine parfaitement mélodie et puissance puis prend un immense plaisir sur « Seventeen » dont la sensualité est exacerbée par l’excellent jeu de guitare d’Edward Pursino.

Mème sans faire étalage de toute sa puissance, Virgin steel frappe juste comme le montre « Tragedy » élégant et fluide…

Pour le fun « Stay on top » reprise un peu lourdingue de Uriah Heep, « Desert plains » de Judas priest moins émouvante que l’originale, entrecoupées d’un « Chains of fire » puissant et direct.

On termine enfin en douceur avec « Cry forever » ballade soignée et « We are eternal » un tantinet plus entrainante.

En conclusion, « Age of consent » est un album fleuve faisant figure de pièce maitresse/chef d’œuvre dans la discographie encore naissante de Virgin steel.

Le groupe qui sonne parfois comme Manowar, sait aussi se démarquer en proposant ici un album très personnel, riche et parfaitement maitrisé.

Tout est là ou presque : hymnes épiques emportant tout sur leur passage, morceaux plus directs et violents ou belles subtilités montrant une facette plus douce, mélodique et intime des Américains.

Servi par un excellent son de guitare évoquant le Iron maiden de « Somewhere in time » produit sensiblement à la même époque, Virgin steel pouvait en 1988 revendiquer avec ce disque impressionnant une place dans la première division du heavy metal.

Chapeau les artistes !

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