Police fédérale Los Angeles (William Friedkin)


 

 En 1985, alors qu’il est déjà établi par des classiques  comme « L’exorciste » ou « French connection », William Friedkin sort « Police fédérale Los Angeles ».
Dans ce polar pur et dur, le flic de choc Richard Chance (William Petersen) fait équipe avec Jimmy Hart (Michael Greene) un collègue plus âgé qui a le malheur de se faire tuer à trois jours de la retraite en pistant le faux monnayeur Rick Masters (William Dafoe).
Très affecté par cette mort, Chance va tout mettre en œuvre pour coincer Masters, y compris à violer les procédures de la police.
Tête brulée et fonceur, Chance arrête à l’aéroport de Los Angele Carl cody (John Turturro) un associé de Masters mais ce criminel endurci ne craque pas en prison malgré une tentative d’assassinat, puis échappe à sa surveillance avant d’être finalement repris.
Enragé, Chance entraine avec lui John Vukovich (John Pankow) un autre policier de son service et le duo se fait passer avec la complicité de l’avocat Bob Grimes (Dean Stockwell) pour des blanchisseurs.
Lorsque Masters demande 50 000 dollars d’acompte et que leur hiérarchie refuse de leur prêter cette somme, Chance décide d’utiliser un tuyau de Ruth Lanier (Darlanne Fuegel) son indicatrice et sa maitresse pour voler un mafieux asiatique Thomas Sing (Michael Chong) de passage.
Sing est interpellé à l’aéroport mais le FBI surgit alors que Chance et Vukovich le font se déshabiller pour le voler.
Une fusillade éclate et provoque la mort de Sing.
Pris en chasse, les deux policiers fuient et parviennent à échapper au FBI après une course poursuite haletante.
Plus tard, ils apprennent que Sing était un agent infiltré, ce qui rend Vukovich furieux.
Mais Chance persiste et va trouver Masters avec l’argent.
Lors de la transaction dans un gymnase, Chance est abattu par Jack (Jack Hoar) l’homme de main de Masters qui parvient à s’enfuir.
Vukovich le rattrape à son entrepôt qu’il est en train d’incendier et le tue après une lutte intense, laissant son corps se consumer.
Bianca Torres (Deborah Feuer) la maitresse de Masters part alors avec sa masseuse, tandis que Vukovich prend Lanier sous son aile…
En conclusion, malgré son scénario balisé, « Police fédérale Los Angeles » est un polar dur, nerveux et vintage.
Le look et l’attitude désinvolte très « Deux flic à Miami » de Petersen marquent les esprits tout comme l’intense course poursuite dans la partie la plus industrielle de la ville.
Autre fait remarquable, la musique New wave de Wang Chung sort du lot mais tout ceci ne suffit pas à faire de « Police fédérale Los Angeles » un film particulièrement marquant.

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