The incredible Hulk, volume 1, numero 321 (Al Milgrom)

 



Nous sommes à présent en 1986 avec « The incredible Hulk, volume 1, numero 321 »  de Al Milgrom (scénarios et dessins).

Ici dans l’état du Nouveau-Mexique, Hulk qui a écrasé une équipe de Hulkbusters en armure, fait subir l’enfer à Doc Samson qu’il maltraite comme une poupée de chiffon.

Alors que Bruce Banner son alter égo de qui il a été récemment séparé, est évacué dans un état grave et demande à ce qu’on le tue pour l’arrêter, les Vengeurs sont appelés à la rescousse car Hulk déchainé ravage la ville de New Jericho.

Captain-Marvel est la première sur les lieux et distrait la furie verte qui s’apprêtait à tuer une japonaise d’âge mur faisant partie des Hulkbusters.

Insensible aux rayonnements de Marvel, Hulk est ensuite attaqué de front par les plus gros bras des Vengeurs : Wonder-man, Iron-man puis Hercule et Sub-mariner.

Mais rien n’y fait et tous sont invariablement vaincus par cette force indomptable.

La Guêpe, le Chevalier noir, Tigra ou l’Oiseau-moqueur sont quantités négligeables face à une telle menace, et Captain-america coordonne alors les assauts de toutes ces troupes pour un résultat invariablement synonyme d’échec.

Désobéissant aux ordres de ses collègues Fantastiques, Miss Hulk va trouver son cousin pour tenter de l’amadouer mais est elle aussi repoussée violemment.

Cet échec renforce alors l’idée que le seul moyen de mettre à terme à ces violences est de tuer Hulk.

En conclusion,  « The incredible Hulk, volume 1, numero 321 »  est un comic violent et anxiogène, montrant un Hulk hors de tout contrôle, tabassant la victime Doc Samson ou les faire valoir des Hulkbusters.

De manière assez peu rationnelle, les Vengeurs comme Wonder-man, Hercule, Iron-man et Sub-mariner ne font pas le poids en unissant leurs forces, qui combinées seraient à mon avis plus que de taille face à un unique adversaire, même si il s’appelle Hulk.

Ce côté violent et radical se traduit par la conclusion qu’il faut tuer Hulk pour l’arrêter, décision lourde de sens allant à l’encontre des principes des Vengeurs et de Captain-america en particulier.

Outre le fond, on appréciera le style de Milgrom malgré la difficulté de représenter tant de personnages comme les Vengeurs de la Cote Ouest, équipe B au final assez galvaudée dont la durée de vie fut éphémère.

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