Avengers, l'intégrale 1966 (Stan Lee, Don Heck)

 



« Avengers, l’intégrale, 1966 » voit le duo Stan Lee (scénario)/Don Heck (dessins) continuer sur sa lancée avec des Vengeurs en effectifs réduits (Captain america, Œil de Faucon, Sorcière rouge, Vif-argent) tentant d’empêcher dans un futur lointain Kang le conquérant d’annexer le royaume de la princesse Ravonna.

Mais contre toute attente, alors que les troupes futuristes de Kang viennent à bout de ces Vengeurs poids plumes, son second ambitieux Baltag le trahit et monte une rébellion.

Ayant échappé de peu à un assassinat, Kang change brusquement de stratégie et s’allie aux Vengeurs pour vaincre les rebelles mais perd Ravonna dont il est tombé amoureux dans le combat.

Malgré sa peine, Kang fait preuve d’une certaine noblesse en téléportant les Vengeurs dans leur monde.

Après Kang, Fatalis entre en scène et attire les Vengeurs dans son royaume de Lavterie pour les emprisonner et ainsi démontrer ses capacités à ses irréductibles ennemis : les 4 Fantastiques.

Emprisonnés dans un dôme infranchissable né de la technologie de Fatalis, les Vengeurs tiennent néanmoins tête aux innombrables armes du monarque et parviennent à s’enfuir.

Nos quatre héros ont a peine le temps de se rechamailler de nouveau, qu’Attuma, le rival du Prince des mers, surgit avec comme idée majeure de submerger le monde de la surface à l’aide d’un machine de sa conception.

La capture fortuite de la Guêpe en croisière d’agrément sur un paquebot avec son mari Hank Pym, force les Vengeurs à s’aventurer dans le monde sous-marin ou Attuma très à son avantage les surclasse sans trop de difficulté.

Resté à New-York, Œil de Faucon doit repousser un étrange visiteur, le Scarabée et son armure grotesque mais non offensive et finit par rejoindre ses collègues en sous- marin pour repêcher Vif-argent épuisé par le combat sous les mers.

Revigoré, le duo utilise le sous-marin pour pénétrer dans la base d’Attuma et libérer les autres Vengeurs qui sabotent la machine infernale d’Attuma.

A peine rentrés, les Vengeurs sont attirés dans un piège par le Collecteur, qui détient déjà la Guêpe dans sa collection.

Très concerné, Hank Pym devenu Goliath avec un nouveau costume bleu et jaune plus offensif, les accompagne.

Sur place, Goliath révèle toute sa force et son courage en tenant tête à lui seul au Collecteur qui utilise des armes historiques et mystiques tandis que le reste des Vengeurs affronte plus classiquement le Scarabée, homme de main du doyen.

A force de pugnacité, le Collecteur doit s’enfuir et libère sa captive mais l’effort fige Goliath à une taille de 3 mètres.

Désespéré, le géant n’aura de cesse de trouver un traitement.

De son coté, Œil de Faucon, toujours amoureux de la Veuve noire, se jette dans ses bras tout en négligeant son passé d’agent secrète russe.

Sur place, Œil de Faucon refuse de faire équipe avec Swordsman et Powerman contre les Vengeurs et est vaincu par les deux mercenaires qui obéissent aux ordres de leur maitresse.

Très en confiance, le duo attaque Captain america au QG des Vengeurs et le fait également prisonnier malgré une résistance héroïque.

Alertés par la Guêpe, les Vengeurs attaquent en ordre dispersé et se font à nouveau surprendre.

Une nouvelle fois la force de Goliath est un précieux atout et permet à Captain america et Vif argent de harceler assez leurs adversaires pour les forcer à fuir.

Chacun la joue ensuite solo, Vif argent sa sœur aux Balkans pour retrouver leurs pouvoirs déclinant, Œil de Faucon se heurtant encore une fois au duo Swordsman/Powerman pour les beaux yeux de sa Veuve et Goliath obsédé par son traitement tombant sur une société médiévale secrète commandée par un prêtre appelé le Gardien.

Finalement secouru par Captain, la Guêpe et Œil de Faucon qui neutralise une immense flamme au cobalt convoitée par le Gardien, Goliath est amèrement déçu en constatant que le scientifique censé l’aider n’a en réalité pas les compétences requises.

Une organisation en appelant une autre, les Vengeurs mettent ensuite en échec les Fils du serpent, société secrète voulant répandre le racisme aux États-Unis.

Durant cette aventure, Goliath place tous ses espoirs en Bill Foster, scientifique noir recommandé par Tony Stark en personne.

Le dernier adversaire de cette année est le Laser vivant, super criminel aux motifs variables (dépit amoureux, appât du gain, renommée) qui après un casse raté, décide une nouvelle fois d’enlever la Guêpe.

Vaincu une première fois par Goliath seul, le Laser revient en perfectionnant la puissance de ses lasers qui parviennent à détruire le bouclier de Captain america (aussitôt miraculeusement reconstitué !) et décide de vendre ses services à des guérilleros du Costa Verde.

Une nouvelle fois mis en déroute cette fois par la femme qu’il comptait ravir par la force, le Laser vivant est cette fois bel et bien capturé, tandis que la République démocratique du Costa Verde reprend le dessus sur les guérilleros en déroute.
En conclusion, après une année 1965 catastrophique pour les Vengeurs, « Avengers, l’intégrale, 1966 » relève le niveau en réintroduisant du muscle dans l’équipe en la personne d’un Goliath rajeuni et rendu plus complexe par la malédiction de sa taille.

Personnage torturé et dépressif, Goliath demeure la vedette de cette année 1966 en se montrant décisif dans la plupart des situations.

Son arrivée apaise également un peu les tensions/contestations autour du leadership de Captain america.

Le rythme des aventures reste étourdissant avec des adversaires de haut niveau comme Kang, Fatalis, Attuma ou le Collecteur mais aussi de plus discutables organisations aux motifs obscurs pour ne pas dire nauséabonds.

Entre les deux se situent des seconds couteaux schématiques comme les dumb and dumber du crime Powerman/Swordsman et le peu mémorable Laser vivant.

On est encore loin de l’ère de Jack Kirby mais on remonte un peu la pente.

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