Spider-man, l'intégrale 1981 (Denny O'Neil, Michael Fleisher, Bill Mantlo, John Romita Jr, Luke Mc DOnnell, Bob Mc Leod, Bob Hall, Franck Miller)

 

 

Super héros toujours avec « Spider-man, l'intégrale 1981 ».

Avec Denny O'Neil (scénario) et John Romita Jr (dessins) on assiste à la naissance d'Hydroman, un ancien marin nommé Morrie Bench, formé d'eau vivante après avoir été exposé à un générateur sous-marin.

Considérant Spider-man responsable de son état, Hydroman se met à sa recherche, utilisant les canalisation de la ville de New-York pour se déplacer.

Mais passé l'effet de surprise, Spider-man s'arrange pour affaiblir Hydroman qui évolue malheureusement pour lui dans une journée caniculaire avant de l'exploser d'un seul coup de poing.

On monte d'un cran avec l'évasion du Sorcier de la prison de Ryker's island, aidé par un mystérieux super criminel participant activement à un plan anti Spider-man.

Le duo s'arrange pour localiser Spider-man et incendier le toit de son immeuble, ce qui l'oblige à secourir ses voisins exposés à un risque mortel.

Alors que Parker se remet de ses émotions avec une superbe voisine, le duo retourne à Ryker pour compléter l'équipe des Terrifics en faisant évader le Piégeur et l'Homme-sable.

L'histoire se corse lorsque Namor refait surface pour s'en prendre à la jolie voisine de Parker ce qui force Spider-man à une nouvelle confrontation avant que le Sorcier les neutralise à l'aide d'un puissant pistolet de son invention.

Si l'intervention de la police permet aux infortunés héros de s'enfuir, ils constatent par la suite que le sixième sens de Spider-man a été transféré dans l'esprit de Namor, passablement perturbé.

Devenu plus vulnérable, Spider-man est dupée par sa voisine en réalité Llyra une Atlante ennemie mortelle de Namor.

Alors qu'il est expédié inconscient dans l'atmosphère, Namor le libère et le duo musclé surclasse les Terrifics, Mr Fantastic parvenant à inverser les effets du Sorcier grâce à une machine de son invention.

Pour finir, Namor capture Llyra et la ramène à Atlantis pour y être jugée.

Dans une aventure sympathique mais mineure, Spider-man sécurise le marathon de New-York en protégeant un politicien local de tueurs, puis retrouve Hydroman et l'Homme-sable deux de ses ennemis complémentaires qui fusionnent en un monstre gigantesque après avoir été en compétition pour la même femme, la prostituée Sadie.

On assiste ensuite à un mauvais remake de King-Kong se soldat par la destruction du monstre par les hélicoptères du NYPD.

Romita cède la place à Luke Mc Donnell pour montrer un Spider-man prenant le dessus de manière miraculeuse sur la Gargouille, un super-criminel en principe plus puissant que lui.

Plus intéressante est l'aventure signée Michael Fleisher/Bob Mc Leod dans laquelle Moon knight feint d’être passé du coté des criminels pour infiltrer la pègre new-yorkaise en tandem avec Spider-man qu'on lui avait pourtant au départ demandé d'assassiner.

En comparaison, l'histoire avec Ramrod, super criminel aussi fort que rugueux paraît de basse de plafond, même si elle offre une étonnante plage de sensibilité artistique avec le chanteur de country Lonely Pinky, voisin de Parker distrayant une foule contaminée par son chant intense.

Bill Mantlo (scénario) et Bob Hall (dessins) remplissent leur contrat en lançant à pleine vitesse Speed demon, sorte de double maléfique de Vif-argent, qui donne du fil à retorde à Spider-man avant d'avoir le dessous.

Retour ensuite au duo orignal pour mettre Spider-man aux prises avec le Fantome et ses super singes, qui cherchait à obtenir d'un ami mathématicien le moyen d'augmenter leurs pouvoirs.

Frank Miller imprime enfin son style dark et urbain pour proposer un crossover violent avec le Punisher allié trouble de Spider-man pour vaincre le Docteur Octopus qui projetait d'empoisonner la ville de New-York.

En conclusion, « Spider-man, l'intégrale 1981 » propose une grande variété d'histoires et de belles nouveautés avec l'apparition de nouveaux super criminels comme Hydroman ou Speed demon.

Le duo O'Neil/Romita JR joue son rôle, tout en montrant un étudiant en situation de précarité financière et en proie au doute sur sa vie amoureuse comme le montre l’éloignement inexorable de la jolie Debbie.

Namor et les Terrifics viennent jouer les guests et faire oublier quelques facilités (Ramrod, la Gargouille) voir repompage grossier de King-Kong lors de la fusion pas très heureuse entre Hydroman et l'Homme-sable.

Deux histoires sortent du lot, celle avec Moon knight et celle avec le Punisher, toutes deux vibrantes d'un réalisme plus dur et accrocheur, et bénéficiant des styles plus différencies de Mc Leod et Miller.

Pas le comics du siècle sans doute, mais on passe tout de même un sacré bon moment !