Loin du périph (Louis Leterrier)

 



En 2022, dix ans après le premier succès et la vague de « Intouchables » Louis Leterrier réalise « Loin du périph » mettant en scène les deux policiers antagonistes, Ousmane Diakité (Omar Sy) devenu commissaire à la brigade criminelle et François Monge (Laurent Laffite) qui végète dans un commissariat du douzième arrondissement.

Les deux ex partenaires se retrouvent sur une affaire de corps retrouvé coupé en deux dans un TGV de la Gare de Lyon.

Monge voit dans cette affaire une opportunité de relancer une carrière grillée par son manque de professionnalisme et ses gouts de coureur de jupons et s'accroche aux basques de Diakité qui élève seul son fils.

Le duo improbable reformé se rend dans les Alpes à l'endroit ou l'homme est tombé sur les rails.

Immédiatement ils se prennent de sympathie pour Alice Gauthier (Iza Highelin) une jeune inspectrice locale et comprennent que tout le village est sous la coupe du maire Brunner (Dimitri Storoge) dirigeant d'un mouvement d’extrême droite.

Surmontant les obstacles locaux et notamment les hommes de mains de Brunner qui les prennent violemment en chasse, le duo décide de perquisitionner dans le luxueux chalet du maire et y découvre des plans d'attentats assez compromettant.

Ils mettent alors tout en œuvre pour l’arrêter, quitte à découvrir la véritable personnalité d'Alice.

Après la réussite de l'opération, François retrouve une visibilité en devenant l'image d'une nouvelle campagne publicitaire de la police.

En conclusion, « Loin du périph » est une suite paresseuse au premier opus. Cette fois l'effet de surprise est passée et Leterrier ne se foule pas les neurones en calquant un scénario filiforme sur une vaguement inspiré des « Rivières pourpres ».

Problème majeur le duo Laffite-Sy semble lui aussi fatigué. Les vannes tombent à plat et leurs numéros de séducteurs sur le retour face à la fraicheur d'Higelin tourne à vide.

Affligeant par ses clichés comme le pire de Besson (combat de MMA en cité, affreux néo-nazis à la montagne), ce seconc opus se ridiculise également dans ses scènes d'actions avec des acteurs peu à leur aise dans ce registre.

Un beau navet made in France !

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