Ajami (Scandar Copti, Yaron Shani)
Curiosité avec « Ajami » film de Scandar Copti et Yaron Shani.
Sorti en 2009, « Ajami » entrelace plusieurs histoires dans le contexte difficile de la Palestine et d’Israël.
Ainsi dans l’histoire principale, Omar (Shahir Kabaha) un jeune Palestinien de 19 ans fuit Jaffa pour échapper à une vengeance sanglante exercée par un clan mafieux-bédouin contre son oncle qui a tué l’homme venu le racketter.
Omar fuit avec sa mère et son jeune frère de 13 ans Nasri à Naplouse, capable apparemment de visions prémonitoires.
Il demande l’intervention d’un intermédiaire chrétien Abu Elias (Youssef Sahwani) qui fait appel à un juge islamique exonérant la dette de sang en échange du versement d’une compensation exorbitante à verser sous un mois.
Pris à la gorge, Omar qui est amoureux de Hadir (Ranin Karim) la fille d’Elias est obligé de plonger dans la délinquance pour s’acquitter de sa dette et s’associe avec Shata (Elias Saba) pour voler des autoradios ou vendre illégalement de l’essence.
Devant les maigres profit apportés, Omar décide de passer à la vente de drogue et croit utiliser la marchandise de Binj (Scandar Copti) un ami toxicomane décédé d’une overdose.
Malheureusement Omar se fait leurrer sur la marchandise et entraine son cousin Malek (Ibrahim Frege) de 16 ans, clandestin travaillant au restaurant d’Elias pour tenter de financer un couteux traitement à sa mère gravement malade dans un deal foireux.
Dando (Eran Naim) un policier juif à cran depuis que son frère militaire a été retrouvé assassiné, surgit avec ses hommes et perd les pédales en reconnaissant la montre de son frère sur Malek.
Une fusillade éclate alors tuant Malek, Nasri venu en renfort et blessant grièvement Dando…
En conclusion, multi récompensé, « Ajami » est un film âpre sinon pénible qui demeure pour moi surestimé.
Le scénario est certes astucieux mais est loin d’égaler les meilleurs polars du genre avec des jeunes hommes pris dans des problèmes sans issue.
Reste la description d’un sujet brulant socialement et politiquement, avec les relations entre Juifs et Arabes sur les territoires Israéliens, bien que les tensions entre ces deux peuples ne servent que de toile de fond à une histoire finalement assez classique de petits gangsters transposée au Moyen-Orient.
Pas de quoi fouetter un chat persan, selon moi donc…
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