Top gun : Maverick (Joseph Koskinski)

 



Sorti en 2022, « Top gun : Maverick » était peut-être LE blockbuster le plus attendu de l'année.

Joseph Kosinksi se colle à la tache difficile de perpétuer le film mythique de Tony Scott en 1986, qui créa sans nul doute plusieurs vocations de pilotes de chasse.

« Top gun : Maverick » s'ouvre sur une séquence forte, montrant Pete Michell (Tom Cruise) poussant un prototype drone jusqu'à plus de Mach 10 pour conserver un budget de recherche alloué par l'US navy.

Tancé par le contre-amiral Chester Cain (Ed Harris), Mitchell se voit ordonné de faire ses bagages pour la Californie pour devenir l'instructeur de l'élite de pilotes de la Navy afin de réaliser une mission top secrète.

Sur place, Mitchell se heurte au contre-amiral Simpson (Jon Hamm) qui lui fait part de ses fortes réticences à lui confier une mission aussi sensible en raison de son manque d'obéissances à la hiérarchie mais lui avoue aussi ne pas avoir eu le choix.

Mitchell reprend donc ses marques sur la base, retrouvant Penny Benjamin (Jennifer Connelly) au bar des pilotes duquel il se fait sortir par les pieds après n'avoir pas réussi à régler son addition.

Après cette introduction mémorable, il prend en main l'instruction de 6 pilotes certes excellents mais n'ayant jamais expérimenté le combat aérien rapproché.

Mitchell décide de leur apprendre à voler à basse altitude afin de passer en dessous des batteries de missiles sol-air défendant une base secrète abritant une installation d'enrichissement d'uranium.

Cette base située dans une zone montagneuse, bénéficie d'un relief escarpé obligeant les pilotes à zigzaguer dans un canyon puis à larguer deux missiles successifs afin de détruire les installations, tout en échappant aux avions de combat MIG de dernière génération ennemis.

L'entrainement commence et Mitchell participe personnellement aux exercices qui poussent les pilotes à leurs limites.

Mais une histoire personnelle le lie à Bradley « Rooster » Bradshow (Miles Teller) le fils de Bradshow dont Mitchell a cherché à nuire à la carrière pour ne pas qu'il subisse le même sort que son père, mort en exercice.

Son rival Jake « Hangman » Seresin (Glen Powell) sent la situation et essaie d'en tirer profit pour déstabiliser Rooster.

Après un incident grave aboutissant à l'éjection de deux pilotes et à la perte de 2 F-18, Mitchell est convoqué par son ami Tom « Iceman » Kazansky (Val Kilmer) devenu lui amiral qui lui assurer de sa protection malgré les répercussions, mais malade d'un cancer en phase terminale, il décède peu après.

Mitchell parvient à convaincre Simpson que sa stratégie est la bonne en réalisant lui-meme l'exercice chronométré en 2 minutes 30 et en poussant son appareil jusqu'à Mach 9.

La mission est finalement avancée de 8 jours et les pilotes redoublent d'efforts à l'entrainement.

Après un tir de missiles Patriot pour clouer au sol l'aviation ennemi, 6 pilotes partent en raid et détruisent la cible. Le retour est plus problématique et Maverick est touché par un appareil ennemi qui l'oblige à s'éjecter.

Alors que Simpson ordonne aux autres pilotes de revenir au porte-avions, Rooster désobéit et part sauver son mentor pris en chasse par un hélicoptère. Abattu à son tour, il retrouve Mitchell dans la neige.

Les deux hommes profitent de la désorganisation de la base aérienne ennemi pour voler un vieux F-14 et tenter de regagner le porte-avions. Pris en chasse par deux avions ennemis, Mitchell abat le premier par surprise mais est en difficulté face au second.

Seul l'arrivée de Hangman sur la mer parvient à les tirer d'affaires et à leur permettre de se poser sains et saufs avec le sentiment de la mission accomplie. Pour finir, en paix avec son passé, Mitchell part avec Penny.

En conclusion, je n'avais pas apprécié le premier « Top gun »  que j'avais trouvé ressemblant à une gigantesque publicité pour les pilotes de l'US navy. Avec son coté « Guerre froide » assumé et ses personnages caricaturaux, j'avais snobé ce film au succès colossal.

Quelle ne fut par ma surprise d'apprécier complètement cette suite 36 ans après. Le scénario tient la route, les mystérieux « ennemis » ressemblant aux Iraniens sans les nommer expressément.

Les acteurs sont certes toujours basiques, jeunes, beaux gosses et musclés, avec comme faire-valoir, un black et deux femmes (désolé Jennifer Connelly) mais ceci n’empêche pas de se retrouver scotché par la qualité de la réalisation de Kosinski.

Les scènes aériennes sont en effet à couper le souffle et placent « Top gun : Maverick » sans doute parmi les films les plus spectaculaires de tous les temps.

Rien que pour cela donc, ce cinéma « larger than life », « Top gun : Maverick » se distingue largement des autres films d'action.

Et tant pis pour la psychologie des personnages et quelques facilités de scénario... ce film m'a fait aimé « Top gun » !


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