Saint Seya, épisodes 1 et 2 (Masami Kurumada)

 

Crée par Masami Kurumada en 1986 sous la forme d'un manga, « Les chevaliers du Zodiaque » déboulent deux années ensuite en France sous la forme d'un dessin d'animation diffusé à l'époque sur TF1.

Dans les premiers épisodes, de « Saint Seya, épisodes 1 et 2 » on découvre en Grèce Seya un jeune combattant japonais devant affronter un colosse nommé Cassios pour gagner le droit de porter une armure qui fera de lui un chevalier de bronze et un défenseur de la déesse Athéna.

Malgré son jeune age et sa constitution frêle, Seya triomphe de son adversaire en utilisant un pouvoir spécial, les météores de Pégase, qui lui permet de lancer 85 coups de poings à la seconde en puisant dans les forces du cosmos comme lui a enseigné sa « mentor » masquée Marine.

En parallèle, dans le Colisée d'une grande ville ultra moderne, un tournoi de type « MMA » est organisée par la princesse Saori pour continuer l’œuvre de son grand-père Mistumina Kido, décédé 5 années avant.

L'enjeu ? L'armure d'or du chevalier du Sagittaire, membre de la garde rapprochée des 12 chevaliers d'or d'Athéna.

Dans le premier match qui fait figure d'échauffement, Jabu le chevalier de la Licorne triomphe aisément de Ban du Lion, pourtant plus massif.

Lors de son départ d'Athène, Seya est intercepté par Shaina, qui désire le tuer pour l’empêcher de repartir avec l'armure de Pégase.

Dominé par une adversaire utilisant une redoutable attaque de Cobra, Seya, suivant les conseils de Marine, utilise l'armure pour décupler ses pouvoirs.

Impressionnée, Shaina le laisse finalement partir.

Arrivée en ville, Seya refuse pourtant de prendre part au tournoi mais Saori finit par le convaincre en lui promettant de revoir sa sœur, disparue de l'orphelinat ou elle était, comme lui gardée avant son départ en stage en Grèce.

Il remporte pourtant aisément son premier combat face à Geki de l'Ours, dont la force pure reposant sur ses bras puissants est annihilée par l'énergie incroyable développée par Seya.

Cette victoire impressionne Jabu, fidèle de Saori. Mais d'autres redoutables chevaliers de bronze sont en lice...

En conclusion, « Saint Seya, épisodes 1 et 2 » pose d'emblée les bases d'un univers fascinant combinant culture japonaise et européenne tournoi « sans règle » devant une foule en délire et culture hellénique classique.

Il y a certes les combats, ultra violents et sanglants (l'oreille coupée de Cassios), les corps sanguinolents des vaincus et les « super pouvoirs » des chevaliers une fois revêtus de leur armure, mais « Saint Seya » offre plus que cela, avec une création d'un univers complexe combinant mythologie grecque et astrologie.

Terriblement accrocheur même après plus de 35 après !