Chernobyl, épisode 3 (Craig Mazin)

 

Dans « Chernobyl, épisode 3 », les trois ouvriers envoyés réussissent finalement à vider les réservoirs en dessous de la centrale et sont rapidement évacués vers Moscou comme les employés et pompiers exposés aux radiations.

Lioudmilla Ignatenko (Jessie Buckley) réussit à voir son mari Vassili (Adam Nagaitis) hospitalisé une première fois à Kiev puis après son transfert à Moscou.

Mais comme le précise Legassov (Jarred Harris) à Chtcherbina (Stellan Skaskarg) dans un entretien privé, tous ces hommes sont condamnés à périr dans d'atroces souffrances dans un délai de 3 jours à 3 semaines.

Avec la sollicitude du personne infirmier et au mépris des risques pour sa propre santé, Lioudmilla peut assister aux derniers moments de son mari avant sa mort.

A Moscou, Komiouk (Emily Watson) mène son enquête auprès du personne de la centrale pour déterminer comment l'impensable à pu se produire mais termine arrêtée par le KGB.

Lors d'une réunion au sommet de l'Etat, Legassov n'hésite pas à interpeller, Tcharkov (Alan Williams) le directeur du KGB pour demander sa libération et parvient à lui parler dans sa cellule.

Sur le site, le risque principal reste la contamination des sols, ce qui pousse Chtchadov (Michael Colgan) le ministre du charbon à réquisitionner un groupe de mineurs pour bâtir un échangeur afin de contenir le cœur ayant fondu.

Gloukhov (Alex Ferns) leur chef, un homme rude mais courageux relève le défi malgré les risques mortels pour lui et son équipe qui commence à creuser sans machine à 12 mètres de profondeur un tunnel dans une chaleur de 50°C.

Ce troisième épisode se termine par une vague d'enterrements des premiers personnels irradiés, les cercueils de plombs étant coulés dans le béton en présence des familles.

Pourtant après plusieurs jours et malgré les protestations énergiques de Legassov qui estime les victimes à plusieurs dizaines de milliers, aucune évacuation de masse n'est décidée à l'échelon politique.

En conclusion, « Chernobyl, épisode 3 » est un épisode extrêmement intense montrant toute l'horreur des dégâts causés par les radiations sur les tissus humains et les morts des personnels réduits à l'état de monstres sanguinolents.

Le soucis de protection et de vérité d'une poignée de scientifiques se heurtent aux politiciens et à la puissance du KGB, au mépris de la protection des populations civiles toujours très exposées, tandis que les mineurs, des hommes rugueux et courageux acceptent de sacrifier pour une éviter une pollution nationale.

Austère, difficile voir quasi insupportable !