Sur les toits d'Innsbruck (Valère Staraleski)

 


 

Sorti en 2015, « Sur les toits d’Innsbruck » est un court roman de Valère Staraselski.

L’histoire prend place dans les montagnes du Tyrol autrichien juste au-dessus de la ville d’Innsbruck.

Katherine Wolf, une randonneuse autrichienne forcenée qui adore arpenter quotidiennement les montagnes fait la connaissance d’un français Christophe Castagner, ingénieur spécialiste en bois en mission dans les environs.

Entre les deux le courant passe et Katherine va boire avec passion les grands discours de Christophe sur son dégout du Monde avec dans le désordre : la politique, la pollution, l’individualisme, la société de consommation, l’industrie, les inégalités, la publicité, les jeux vidéo, le cinéma…

Le Français ne fait pas dans la demi-mesure et trouve une véritable caisse de résonance avec Louis un agriculteur autrichien partageant les mêmes idées puis avec M Wolf lui-même militant communiste pur et dur rencontré lors de l’enterrement de la grand-mère de Katherine.

Filant le parfait amour, Christophe décide de rester en Autriche ce pays « si propre » tout du moins dans les montagnes et de se mettre en ménage avec Katherine, chat compris…

C’est décidé, les deux tourtereaux vivront de randonnées et de beaux discours enflammés…

En conclusion, j’ai bien du mal à trouver une quelconque qualité à « Sur les toits d’Innsbruck » et demeure perplexe lorsque je vois les critiques l’encensant de part et d’autre sur les sites de lecteurs.

Car non seulement le roman ne propose aucune histoire, mais passe son temps à nous assommer du discours le plus dégoulinant qui soit de ras-le-bol franchouillard mâtiné d’extrême gauche niveau pilier de bar à la Fête de l’Huma.

Malgré le cadre enchanteur des montagnes tyroliennes, « Sur les toits d’Innsbruck » ne vole pas bien haut et révèle un auteur insupportable donneur de leçons dont le succès me laisse perplexe.

En résumé, courage, fuyons !

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