Ulysse (Mario Camerini)

 

Plongée dans les archives cinématographiques avec « Ulysse » péplum italien de 1954 signé Mario Camerini.

Revenu amnésique de la guerre de Troie avec ses compagnons, Ulysse (Kirk Douglas) est pris sous la protection bienveillante d’Alcinoos (Jacques Daumesnil) roi de l’ile de Schérie.

Là sa bravoure au combat lui permet de triompher du lutteur chevronné Cracos (Umberto Silvestri) et de repartir de Schérie avec ses hommes comblé de présents.

En chemin Ulysse triomphe du Cyclope mangeur d’hommes Polyphème (Umberto Silvestri) qu’il éborgne après l’avoir saoulé de vin, franchit de l’ile aux sirènes au chant envoutant et reste une longue période auprès de la magicienne Circé (Silvana Mangano) jusqu’à ce que ses compagnons trop impatients de reprendre la mer trouvent la mort dans une tempête.

Après avoir refusé l’immortalité en voyant le désarroi des héros tués au combat (Achille, Ajax, Agamemnon), Ulysse se résout à quitter Circé et rentre vers Ithaque sa mère patrie.

Sous la pression des prétendants, Pénélope (Silvana Mangano) accepte d’épouser le vainqueur d’un concours de celui qui parviendra à bander…l’arc de son mari et à tirer à travers trois chandeliers.

Tous échouent, même le robuste Antinoos (Anthony Quinn) et seul Ulysse déguisé en mendiant réussit l’exploit avant de révéler sa véritable identité.

Épaulé de son fils Télémaque (Franco Interlenghi), Ulysse règle ses comptes et tue les traitres pour retrouver sa femme et son trône.

En conclusion, « Ulysse » est une vieillerie d’un autre temps mais dotée d’un charme suranné certain portée par le charisme dynamique de Kirk Douglas, parfaite incarnation d’un Ulysse rusé, habile et parfait meneur d’hommes.

Les effets spéciaux restent malgré leur age vénérable des plus respectables notamment l'affrontement avec un Cyclope géant.

Un film à réserver aux cinéphiles donc et aux fans encore nombreux du centenaire Kirk !