Frantic (Roman Polanski)

 



Sorti en 1988, « Frantic » est l’archétype de thriller réalisé par Roman Polanski.

Le film raconte l’histoire du cardiologue américain Paul Walker (Harison Ford) et sa femme Sondra (Betty Buckley) qui reviennent à Paris, ville de leur voyage noce pour assister à un colloque.

En descendant à l’hôtel, Sondra qui s’est aperçue qu’elle n’avait pas sa valise, disparait subitement alors que Paul prend une douche.

Inquiet, Paul s’enquiert auprès du patron de l’hôte (Jacques Ciron)l qui appelle son chef de la sécurité Pascal (Patrick Mellenec).

Après une bref et vaine recherche dans l’hôtel, Paul rencontre Wino (Dominique Pinon) un clochard dans un bar qui lui dit avoir vu sa femme enlevée par des hommes, ce que confirme la présence de sa broche retrouvée dans une ruelle.

Paul retrouve Gaillard (Gérard Klein) le réceptionniste de l’hôtel, qui accrédite le fait que sa femme est sortie de l’hôtel accompagnée d’un homme la tenant sous le bras.

Très nerveux, il se rend à la police puis à l’ambassade des États-Unis ou les policiers et le fonctionnaire Williams (John Mahoney) ne le prennent pas au sérieux sa plainte pour enlèvement, préférant penser à une séparation brutale.

De retour à l’hôtel, Paul cède à une intuition et ouvre la valise pour découvrir un papier d’allumettes ou figure le nom d’un bar le Blue Parrot et d’un homme Dédé (Boll Boyer).

Le bar en question est un endroit louche et un dealer rasta (Thomas M Pollard), finit par lui donner l’adresse de Dédé après avoir reçu une rémunération.

En arrivant à l’immeuble, Paul trouve Dédé mort, la gorge tranchée et embarque son répondeur à l’hôtel ou Gaillard lui traduit le message d’un voix féminine lui donnant un rendez vous urgent au Blue parrot puis chez lui.

Attendant chez Dédé, Paul capture Michelle (Emmanuelle Seigner) une jeune femme passant des marchandises des Etats-Unis à la France contre salaire.

Il parvient à la convaincre de l’aider à retrouver sa femme en allant chercher la valise intervertie dans une consigne à l’aéroport de Roissy.

Après la rencontre avec un couple d’amis américains, Paul prend la valise mais perd la trace de Michelle.

Il la retrouve dans son appartement, en fâcheuse posture face à deux hommes qui l’interrogent brutalement.

Paul passe par le toit, fait glisser la valise et son contenu sur le toit puis se coule dans la chambre en et prétexte le fait d’être un amant irascible pour les mettre en fuite non sans être mis sèchement KO avant de partir.

Délivrée, Michelle finit par avouer à Paul que ce que les hommes cherchaient était une statue de la liberté dans laquelle se trouve un curieux émetteur.

Williams confirme que le détonateur a été dérobé à des Arabes ayant enlevé sa femme en représailles et que les deux hommes qu’il a trouvé chez Michelle sont des Israéliens également à sa recherche.

N’écoutant que son envie de revoir sa femme, Paul accepte de rendre l’émetteur contre la vie de sa femme.

Le rendez vous a lieu dans un parking mais l’arrivée des Israéliens provoque une fusillade, la fuite des Arabes avec Sondra et une nouvelle course poursuite frénétique.

Le film culmine dans un ultime face à face près de la statue de la liberté en bordure de Seine dans le XV ième arrondissement.

Retrouvant Sondra, Paul se lance dans un corps à corps avec, tandis que les Israéliens font feu, tuant finalement ses agresseurs Arabes.

Malheureusement, Michelle prend une balle dans la lutte et décède dans les bras de Sondra, tandis que Paul ivre de rage, jette l’émetteur dans la Seine au nez et à la barbe des Israéliens.

Ayant retrouvé Sondra, Paul peut finalement rentrer en paix aux Etats-Unis.

En conclusion, « Frantic » constitue un des films les plus classique de Polanski et ressemble à ses thrillers américains certes efficaces mais très calibrés.

Avec son histoire très balisée, « Frantic » parvient à tenir le spectateur intéressé en raison de son rythme soutenu et de la qualité de ses acteurs, le charismatique Harrison Ford en tête, qui par la suite se fera un spécialiste de ce type de films pour le plus grand plaisir de son banquier.

Autre atout du film, son cadre vintage, le Paris des années 80 dans lequel évoluent des acteurs qui deviendront des valeurs sures du cinéma français.

Pas un chef d’œuvre donc mais un film honnête dépassé depuis en vitesse et punch par les productions plus modernes.

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