Notre mère la guerre, tome 3, troisième complainte (Maël, Kris)

 



Sorti en 2011 , « Notre mère la guerre, tome 3, troisième complainte » poursuit le récit imaginé par de Maël (scénario) et mis en images par Kris (dessins).

En 1917, on débute encore une fois par une scène choc dans laquelle Vialatte finalement incorporé dans le premier régiment de chars censés faire la différence dans les tranchées.

Malgré un combat aussi âpre que violent, le char est abattu et le lieutenant est touché à la tête.

Lorsqu'il se réveille, il est sous la garde de Louise une infirmière militaire, qui deviendra son amante, lui offrant enfin un peu de réconfort dans tout cet enfer.

Remis, Vialatte s'arrange pour que Desloches, artilleur de Marine breton, l'accompagne à Paris pour enquêter sur trois suspects de la section de Peyrac : Raton, Surin et Planchard, pour obéir à un ordre de Janvier qui demeure insatisfait par la non conclusion de l’enquête du tueur de femmes.

En retournant à l'arrière, ils découvrent la révolte grondante des soldats fatigués d'entre envoyés à la mort et les manifestations de civils pour la paix.

Dans le quartier de Pigalle, celui des voyous et découvrent en interrogeant une prostituée que Planchard était en réalité une femme sans qu'une conclusion puisse clairement se dessiner...

L’enquête se poursuit à Arras sur les traces de Jojo et son père confirme la probabilité que son fils soit un tueur de femmes avant d’être enseveli sous les bombes allemandes.

Une attaque au gaz force Desloches désespéré à se suicider. Très affecté, Vialatte se met en retrait sur la plage de Berck puis reçoit par Janvier une lettre de Eva, l'amante autrichienne de son cœur.

Janvier lui explique également les zones d'ombres concernant Peyrac porté disparu en 1915 puis retrouvé, mais dont l'épouse a elle aussi mystérieusement été portée disparue...

En conclusion, « Notre mère la guerre, tome 3, troisième complainte » relance enfin l’enquête moribonde du lieutenant Vialatte secondé d'un sympathique poilu, Desloches, hélas pour un temps bref.

Le duo courageux arpente les boulevards mal famés de Pigalle, à la recherche d'indice confondant les anciens membres de la section Peyras mais ne tombent sur rien de probant.

Arras ne donne rien non plus si ce n'est la mort douloureuse de Desloches et il faut attendre la dernière page pour voir une nouvelle piste, tout aussi mystérieuse s'ouvrir !

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