The mask (Chuck Russell)

 


1994 est décidément une année record pour Jim Carrey dont la carrière explose avec « The mask » troisième film à succès de rang après « Ace Ventura » et « Dumb and dumber ».

Réalisé par Chuck Russell, « The mask » raconte la découverte de Stanley Ipkiss (Jim Carrey) timide employé de banque dont la vie privée est un échec qui découvre un masque magique d’origine scandinave dans une rivière.

Une fois revêtu, le masque modifie la personnalité de son possesseur et fait de Stanley un être extraverti et sur de lui.

S’aidant des étonnantes capacités du masque qui lui permettent de faire sortir n’importe quel objet du néant, de modifier la structure de son corps pour la rendre élastique ou de sauter tel un Zébulon à des vitesses stupéfiantes, Stanley humilie un gang de petits voyous, et règle ses comptes avec sa logeuse acariâtre malgré le vieux fusil qu’elle avait sorti pour se défendre.

Avec ses nouveaux pouvoirs, Stanley ridiculise des petits voyous cherchant à la détrousser puis récupère l’argent de braqueurs de banque, apeurés par cette étrange apparition.

Croulant sous l’argent, il sort et trouve également le courage d’aborder Tina Carlyle (Cameron Diaz) une séduisante jeune cliente qui lui a tapé dans l’œil à la banque, sans se douter qu’elle faisait des repérages pour le gangster Dorian Tyrrell (Peter Green), organisateur du braquage raté.

Avec son déguisement Stanley pénètre dans le club de Tyrrell et se lance dans un ébouriffant numéro de danse qui fait vibrer sa partenaire et lui fait décrocher un baiser avant de s’enfuir face à l’arrivée de la police.

Après avoir enlevé son masque, le retour à la vie normale est difficile car il doit se défausser des accusations du lieutenant Mitch Kellaway (Peter Riegert) qui le soupçonne d’être l’auteur du vol de la banque et de l’agression d’un garagiste véreux qui tentait de l’escroquer.

La sagacité de Kellaway paye puisqu’il surprend Stanley masqué dans un rendez vous avec Tina.

Malgré d’importantes troupes de police déployés, le charme du masque est tel que les policiers sont subjugués par le numéro de danse et chant que fait Stanley.

Malheureusement, Peggy Brandt (Amy Yasbeck) une journaliste ayant gagné sa confiance le trahit pour Tyrell qui cherche à s’approprier le masque pour grimper dans la hiérarchie du crime.

Tandis que Tyrell prend possession du masque, Stanley est livré à la police qui l’emprisonne.

Nanti de nouveaux pouvoirs et d’une nouvelle assurance, Tyrell se rend dans le club de Nico (Orestes Matacena) le parrain de la ville, déclenche une fusillade dans la boite et le tue en retournant ses propres balles contre lui.

Dopé par la puissance du masque, la volonté de toute puissance de Tyrell peut alors s’exprimer et se venger de Tina qui l’a trompé avec Stanley, en lui plaçant des explosifs à ses pieds.

Secouru par son chien, un jack russell intelligent, Stanley s’échappe de sa cellule et vole au secours de sa belle mais dans le club il se heurte aux gorilles de Tyrell.

Tina utilise une ruse en demandant un dernier baiser à Tyrell pour le faire enlever son masque.

C’est une nouvelle fois le délicieux petit chien qui sauve la situation en récupérant le masque, devenant un effrayant molosse avant de le restituer à son propriétaire.

Avec son masque, Stanley prend aisément le dessus sur les gangsters dont la puissance de feu ne pèse pas lourd face ses pouvoirs magiques et se débarrasse de Tyrell dans fontaine transformée en une chasse d’eau géante.

Il embrasse ensuite Tina sans son masque ayant prouvé sa propre personnalité se débarrasse de l’encombrant artefact dans le fleuve…

En conclusion, « The mask » est une œuvre musicale et visuelle décoiffante qui exploite à fond les énormes progrès de l’informatique au milieu des années 90.

Mais Russell ne se contente pas de placer des effets spéciaux faciles et dresse une histoire assez solide de double personnalité révélée si utilisée dans les comic books.

Autre arme fatale du film, le talent invraisemblable d’un Jim Carrey en pleine jeunesse, dont les grimaces, mimiques et gesticulations comiques décuplent l’impact des effets numériques déjà impressionnants.

Impossible donc de ne pas succomber devant ce film culte, débridé, positif, qui étonne toujours par sa folle créativité qui réussit le tour de force de mettre d’accord les fans de dessins animés et de super héros !

L’un des meilleurs films de Jim Carrey à mes yeux…

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