Notre mère la guerre, tome 2, seconde complainte (Maël, Kris)

 

Sorti en 2010, « Notre mère la guerre, tome 2, seconde complainte » poursuit le récit imaginé par de Maël (scénario) et mis en images par Kris (dessins).

On débute par une première scène de haute violence avec les bombardements sur les Poilus qui à l'aube du début d'année 1915 décime la quasi totalité de la section du caporal Peyrac à l'exception de Jolicoeur piégé dans un trou avec une vilaine blessure au ventre.

Durant toute la nuit Peyrac et ses hommes tentent de lui remonter le moral en chantant et en évoquant des souvenirs en commun.

Ce déchainement de violence perturbe l’enquête de Vialatte qui parvient néanmoins à comprendre que sur les quinze jeunes repris de justice envoyés au front sous le commandement de Peyrac, seuls 6 sont encore en vie actuellement.

Perplexe, Peyrac est finalement évacué à l'arrière pour retrouver le capitaine Janvier qui l'informe d'un nouveau meutre, Mathilde Doorne, une jeune réfugiée belge qui avait sur le réconforter ses blessures.

Sur les lieux du crime, deux tirailleurs affirment avoir deux hommes, un petit et un grand mais être capable de donner plus de précision, ce qui les oblige à revenir au front interroger Peyrac.

Mais l’enquête tourne une nouvelle fois court, car les Allemands intensifie leur bombardement pour lancer une attaque, qui oblige Vialatte à combattre pour sauver sa peau.

Une fois l'assaut sanglant repoussé, un nouveau bilan est établi, laissant Vialatte au même point dans sa recherche du tueur de femmes.

En conclusion, « Notre mère la guerre, tome 2, seconde complainte » délaisse quelque peu l’enquête policière, pour mettre en avant l'ultra violence du conflit de la Première guerre mondiale.

Kris n'y va pas en effet avec le dos de la cuillère pour narrer bombardement et assauts au corps-à-corps entre soldats français et allemands.

Ce déséquilibre nuit pour moi au développement de l'histoire et provoque une certaine lassitude par la répétition des horreurs imposées au lecteur !