Marvel universe n°14, le dévoreur (Dan Abnett, Andy Lanning, Wellington Alves, Paul Pelletier)
Difficile dans les années 2000 de bien suivre l’étendue des titres Marvel qui foisonnaient, aussi « Marvel universe n°14, le dévoreur » vit le jour en 2009.
La première et principale aventure scénarisée par Dan Abnett et Andy Lanning sur des dessins e Wellington Alves, montre Nova alias le terrien Richard Rider, dernier survivant du corps des Nova, sorte de sheriffs planétaire issus de la planète Xandar, tenter désespérément de permettre l’évacuation des habitants de la planète Orbucen, condamnés a être dévorée par Galactus.
Aidé de son ordinateur personnel appelé Worldmind qui active comme Iron man les incroyables capacité de son armure, Nova refuse le fatalisme de l’Ajudik le dirigeant suprême de la planète prêt à sacrifier dans l’urgence les populations les plus démunies et vole à leur secours dans un monde soumis à un intense processus de dévastation.
Tout à sa mission de sauvetage, Nova tombe sur Harrow, un puissant parasite de l’espace sautant de corps en corps qu’il contrôle puis dévore à l’aide de ses pouvoirs télépathiques.
Protégé par les défenses psioniques de Worldmind, Nova parvient à emprisonner Harrow dans une prison gravitationnelle et le livre à l’Ajudik qui hausse les épaules de dépit.
Le problème principal du dirigeant est en effet les immenses sources d’énergie de Galactus qui bloquent le décollage des vaisseaux spatiaux.
Contre l’avis de Worldmind, Nova décide donc d’intervenir directement auprès de Galactus mais se heurte au Surfer d’argent qui le surclasse avec hauteur, mais finit par respect pour sa personne par débloquer le décollage des vaisseaux et aux habitants de fuir.
A son retour à la capitale, il trouve cependant les gardiens massacrés et Harrow en fuite, plus dangereux que jamais.
Préférant traquer le tueur plutôt que quitter un monde voué à la destruction, Nova découvre avec horreur les capacités d’évolution d’Harrow qui échappe à présent à ses prisons gravimétriques et le combat avec acharnement.
Il pense le monstre grillé dans les fusées des derniers évacués et tente ensuite une manœuvre désespérée pour ne pas mourir pénétrant dans le propre vaisseau de Galactus.
La manœuvre réussit mais Worldmind périt devant le dégagement d’énergie.
C’est donc un Nova nanti d’un programme de secours efficace mais plus basique qui erre dans le vaisseau du dévoreur et comprend qu’Harrow suit en réalité Galactus comme un parasite, se repaissant des êtres habitant les mondes voués à la mort.
En mode réduit face un adversaire encore plus puissant sous sa forme originelle, Nova manque de succomber mais parvient finalement à alerter le Surfer de la présence d’Harrow, qui livre ainsi la créature à son maitre pour l’incinérer.
En un ultime acte de clémence, Nova est relâché sans encombre par le Surfer qui lui intime de plus jamais se mêler des affaires de son maitre.
Dans l’épisode suivant, Nova attiré sur la planète Dendron par une nouvelle mission de secours est agressé par quatre skrulls capables de copier les pouvoirs des super héros de la terre (Cyclope, Wolverine, Medusa, Octopus, Homme sable).
En difficulté, il ne doit son salut qu’à l’intervention du premier Super skrull Kl‘rt, qui à l’aide des pouvoirs des 4 Fantastiques et de sa science supérieure du combat tue ses propres frères.
Kl‘rt explique son geste en apparence contre nature par son opposition du projet d’invasion de la Terre par sa race, qui a trouvé le moyen de copier à la perfection les pouvoirs des super héros la défendant.
Les deux héros unissent leurs forces et Nova permet à Kl‘rt de se téléporter avec près de la Terre pour tenter d’empêcher l’invasion, mais à sa grande surprise une fois sur place, Kl‘rt se retourne contre lui et l’étrangle !
On termine par une aventure complexe des Gardiens de la galaxie dessinés par Paul Pelletier, ou l’équipe alors en pleine formation composée de l’aventurier armé Starlord , du magicien Adam Warlock, d’une Quasar féminine, de légendes comme Drax ou Gamora mais aussi de personnages atypiques comme le raton teigneux Rocket Racoon ou le placide végétal Groot, affronte une race d’envahisseurs appelée l’Eglise universelle violemment imprimée de fanatisme religieux.
Après avoir difficilement repoussé un première vague de conquête en faisant exploser le vaisseau temples des fanatiques, les Gardiens sont ensuite hébergés par Mister cosmo un chien cosmonaute soviétique des années 60 doté de télépathie et télékinésie.
Voyageant dans le temps pour réparer des fissures temporelles, ils récupèrent sur une planète de glace Vance astro le capitaine des premiers Gardiens de la galaxie, qui partiellement amnésique se joint à eux en portant avec lui le bouclier de Captain america.
Sur un autre monde cette fois plutôt solaire, ils reçoivent ensuite la visite de quatre cardinaux envoyés par la matriarche de l’Eglise universelle dans une mission de conquête/conversion par la force.
En conclusion, « Marvel universe n°14, le dévoreur » tient toutes ses alléchantes promesses et fait passer un excellent moment particulièrement par la première aventure dans laquelle on retrouve un Nova très excitant en sheriff cosmique doté d’une aide sous forme d’intelligence artificielle, aux prises avec Galactus, le Surfer d’argent et un redoutable parasite télépathe…
Scénario « larger than life », décor digne de space opéra de Alves, bref tous les ingrédients sont réunis pour transporter le lecteur dans un autre monde passionnant. Bien que de moindre envergure la seconde aventure avec les Skrulls tient aussi solidement la route.
Il en est tout autrement avec les Gardiens de la galaxie qui malgré les dessins tout à fait convaincants de Pelletier s’engluent dans un scénario confus et incompréhensible, ou on les voit sauter d’époque en époque, récupérer des membres aussi improbable qu’un chien soviétique télépathe des années 60, tout ça pour affronter de bons vieux ennemis fanatiques extra terrestres !
Mais ne boudons pas notre plaisir ce Marvel universe n°14 se montre globalement à la hauteur de ses (grandes) ambitions !
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