Black hammer, tome deux, l'incident (Jeff Lemire, Dean Ormston, David Rubin)
Toujours décidé à offrir une alternative aux poids lourds Marvel et DC, Dark horse comics sort en 2018 « Black hammer, tome 2, l'incident » de Jeff Lemire (scénario) sur des dessins de Dean Orsmton.
Ici, des super héros exilés se trouvent confinés à Rockwood, bled perdu des États-Unis après avoir livré un combat terrible contre l'Anti-Dieu dans le monde de Spiral city.
On suit donc les états d’âmes de Lucy Weber fille du flamboyant Black hammer, obsédée par la recherche de son père, seul des héros tué par l'Anti-Dieu, de Abraham Slam, héros vieillissant désireux de repartir de zéro avec une serveuse nommée Tammy, Barbalien un extra terrestre changeant de forme tiraillé par ses pulsions homosexuelles, Gail une femme d'age mur piégée dans le corps d'une gamine de 9 ans puis des personnages plus énigmatiques : la sorcière Dargonfly aux terribles pouvoirs, le vieux colonel Weird et ses téléportations ainsi que le robot Talky-walky.
Les flash-backsconcernant le passé sont nombreux : le glorieux passé de justicier de Black hammer conduisant à sa mort après une charge imprudente, l'histoire d'amour de Golden Gail avec une goule nommée Frankenlock avant que Talky-walky ne soit détruit par son vieil ami Weird pour avoir cherché à fuir Rockwood.
David Rubin prend ensuite le crayon pour narrer l'improbable rencontre entre un Weird jeune et le robot sur fond de Science-fiction cheap des années 50.
Puis on revient aux autres personnages, Abraham Slam rattrapé par l'age faisant assassiner le mari policier violent de Tammy par Dragonfly qui manipule ensuite les policiers, Barbalien étant rejeté par un prêtre qui lui plaisait ce qui lui rappelle le rejet dont il avait fait l'objet lorsqu'il était officier de police à Spiral city.
Dans le présent, Barbalien parvient à empêcher Gail de se suicider en pénétrant le champs de force mortel qui a tué Black hammer, puis Lucy trouve finalement le marteau de son père et reprend le flambeau.
En conclusion, « Black hammer, tome 2, l'incident » appartient à la catégorie des comics « adultes » dans la lignée des « Watchmen » la puissance historico-narrative en moins.
L'idée de placer des super héros déchus en plein marasme dans une petite ville américaine est certes intéressante mais ne peut faire oublier le scénario de base simpliste (Anti-Dieu contre Starlock dans le monde fictif de Spiral city) et certaines digressions passéistes sans intérêt.
Quand en plus, on trouve le graphisme Ormston plutot sinistre, on se dit que « Black hammer » ne correspond pas finalement à la vision la plus excitante qui soit des comic books !
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