Deadpool 2 (David Leitch)
Réalisé par David Leitch en 2018, « Deadpool 2 » débute de manière aussi déjantée que le premier opus décalé de 2016 par un Deadpool (Ryan Reynolds) en phase de se suicider à nouveau.
Un flash-back montre rapidement la cause de cette déprime, la mort de Vanessa Carlysle (Monica Baccarin) tuée par un gangster russe alors qu’elle avait annoncé son désir de fonder une famille avec lui.
Encore plus mal dans sa peau que d’habitude, le fantasque super héros échoue chez les X-men ou Colossus tente de le remettre d’aplomb, sans succès.
Lors d’une première mission pour maitriser Firefist (Julian Dennison) un pensionnaire d’un centre de recherche sur les mutants, Deadpool dérape et tue ses gardiens qui le maltraitaient.
Il est en conséquence jeté dans le Blockhaus une prison pour mutants et affublé d’un collier inhibiteur de pouvoirs.
Rongé par le cancer, Deadpool désire se détacher de Firefist qui cherche lui à s’affirmer mais ne récolte que des brimades de notamment Black Tom Cassidy (Jack Kesy).
L’attaque du Blockhaus par Cable (Josh Brolin) un tueur cyborg venu du futur pour éliminer Firefist change la donne et offre à Deadpool le moyen de briser ses entraves.
Il parvient à repousser se redoutable adversaire et à s’échapper.
Son ami Weasel (TJ Miller) l’aide ensuite à recruter une équipe de bras cassés pour fonder X-Force et revenir libérer Firefist lors d’un transfert hors du blockhaus.
Mais lors d’une opération aéroportée, tous les tocards de X-Force meurent instantanément à l’exception de Domino (Zazie Beetz) dont le pouvoir réside dans une chance incroyable.
En attaquant le convoi, le duo se heurte de nouveau au féroce Cable mais lorsque Firefist délivre le Fléau avec qui il a sympathisé en prison, la donne change brutalement.
Démembré par la fureur du Fléau, Deadpool doit attendre que ses jambes repoussent.
Contre toute attente, Cable vient alors le rejoindre en lui expliquant qu’il est venu pour empêcher Firefist de tuer Miller (Eddie Marsan) le directeur du centre pour mutants et ainsi l’empêcher de devenir un super criminel qui tuera sa famille dans le futur.
Touché par ses mots, Deadpool accepte Cable dans son équipe et reçoit l’aide de Colossus, Negasonic Teenage Warhead (Brianna Hildebrand) et Yukio (Shiori Kutsuna) pour tenter de tenir en respect le Fléau finalement vaincu par une puissante décharge électrique dans l’anus (!).
Au final, Deadpool meurt en prenant une balle destinée au directeur du centre, mais Cable utilise son pouvoir de remonter le temps pour inverser le cours des évènements et permettre ainsi à Firefist de ne pas devenir un tueur.
En contrepartie, le cyborg accepte de rester piégé dans le présent.
Reconnaissant, Deadpool est également heureux d’avoir pu entrevoir Vanessa dans l’autre monde.
En conclusion, « Deadpool 2 » pousse encore plus loin le curseur de la folie et de la provocation.
Le scénario ne vole pas bien haut et évoque un vague réchauffé de « Terminator » mais tout réside dans l’abattage des acteurs, les situations comiques et les bonnes scènes d’effets spéciaux avec notamment un match Colossus/Fléau plutôt spectaculaire.
A trop vouloir placer des punchlines satisfaisant un public geek/jeunes, « Deadpool 2 » frise pourtant le surrégime et peut également agacer par ce côté machine à vannes ne prenant rien au sérieux.
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