The house of Atreus act 2 (Virgin steel)

 

Suite logique du disque précédent, « The house of Atreus act 2 »  voit le jour en 2000 avec tout autant de titres composés par le très prolifique David Defeis.
On débute par « Wings of vengeance » rapide et enlevé mais d’un impact toutefois moindre que les précédents missiles administrés par Virgin steele.
Après l‘interlude narratif « Hyms to the the gods of the night », « Fire of ectasy » parait lui-aussi « en dedans » avec son refrain mélodique presque timide.
Au subtile, « The oracle of Apollo » succède le punchy « The voice as weapon ».
Sensualité quasi orientale avec « Moira », richesse instrumentale avec « Némésis » puis mariage heureux entre heavy de haut niveau et orient pour « The wine of violence » enfin véritable hymne porte drapeau porté par un Defeis en forme olympique.
Porté par cette dynamique, « A token at my hatred » remplit son rôle avant de s‘effacer devant plus fort que lui : « Summoning the powers » pour un heavy inspiré et engagé.
« Flames of thy power » continue sur cette voie puissante et fluide puis on dépose glaives, armures et boucliers pour savourer le repos du guerrier de « Arms of victory ».
Semi parlé, « By the gods » est plus pesant et passé le court instrumental « Aeropagos », le ton est plus à la confession dramatique sur fond de piano « The judgement of the son » et « Hammer the winds », pas les plus belles réussites du groupe.
Plus réussie et progressive « The fields of Asphodel » séduit mais au bout de la quatrième ballade de rang « When the legend die » ou autre « Anemone » finissent par lasser malgré le chant toujours de qualité de Defeis.
Deux instrumentaux « The waters of Acheron » « Fantay fugue in D minor » débouchent sur « Resurrection day », ultime power ballade bancale.
En conclusion, après un premier opus aussi exceptionnel, « The house of Atreus act 2 »  constitue une belle déception, comme si Virgin steel avait gardé les moins beaux morceaux pour ce second album franchement dispensable.
Sans être complètement mauvais, « The house of Atreus act 2 »  demeure à des années lumières de son grand frère qui éblouissait par son génie et son richesse à chaque titre.
Terne dans ses morceaux violents (à l’exception du trompeur « The wine of violence »), peu inspiré dans ses instrumentaux et franchement ennuyeux dans ses ballades, « The house of Atreus act 2 »  est la preuve que « qui embrasse trop, mal étreint ».