Blue Oyster Cult (Blue Oyster Cult)
Puisons à présent dans les vestiges du hard rock avec le méconnu mais culte Blue Oyster Cult créature américaine née dans les années 70 du cerveau fiévreux du génial Eric Bloom (chant/guitare/claviers).
Formé à Long Island, Blue Oyster Cult se compose des frères Bouchard, Albert à la batterie, Joe à la basse soutenant les deux guitaristes Allen Lanier et Donald Roeser.
Sorti en 1972, « Blue Oyster Cult » est le premier disque du groupe et se démarque déjà par son imagerie mystérieuse pour ne pas dire mystique avec une étrange croix qui deviendra le symbole des américains.
Premier morceau et premier tube avec « Transmaniacon MC » sur lequel le timbre chaud, puissant et enveloppant de Bloom se marrie à merveille avec les riffs de guitares musclés du reste de la bande.
Puissant et accrocheur, « Transmaniacon MC » frappe immédiatement les esprits et c’est avec un feeling très rock des années 70 que déboule « I’m on the lamb but I ain’t no sheep ».
La surprise n’en est que plus grande sur « Then came the las days of May », sublime ballade sur laquelle la voix de Bloom se fait incroyablement sensuelle et mélancolique.
Retour au hard rock dévastateur de « Stairway to the stars » nouvelle pièce maitresse de la musique des jeunes loups avant d’aborder le plus classique « Before the kiss, a redcap » qui glisse toute en fluidité et en maitrise dans les oreilles de l’auditeur.
Douceur et puissance s’entremêlent sur « Screams » remarquable par l’inventivité de son atmosphère de cérémonie secrète grandiose et inquiétante.
Le mystère est encore au rendez vous sur l’intime et chaud « She’s Beautiful like a foot » meme si de vous à moi, le pied est sans doute la région du corps que je trouve la moins érotique qui soit !
On monte d’un cran sur « Cities on flamme with rock ‘n’ roll » bien nommé hymne brulant sonnant certes volontairement vieillot mais dont la lourdeur maléfique rappelle Black sabbath, pour atterrir en douceur avec le plus sinueux et terne « Workshop on the telescopes » et le calme « Reedemed » qui conclue le disque par une note country qui ma foi passe fort bien.
En conclusion, comme on pouvait s’en douter, « Blue Oyster Cult » est un album magnifique, une merveille d’intelligence, de créativité et de feeling qui se déguste sans modération lorsqu’on est amateur de rock des années 70.
Dans l’ombre des Led zeppelin, Black sabbath et autres Deep purple, est donc né un quatrième géant du hard rock, Blue Oyster Cult, dont la musique mystérieuse et envoutante ne pourra pas qu’attirer le courageux adeptes des voyages temporels.
Ma recommandation, osez l’expérience du Culte de l’Huitre Bleue et vous serez plongé dans un véritable bain de félicité, celui du rock éternel !
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