Thorgal, volume 31, le bouclier de Thor (Yves Sente, Grzgorz Rosinksi)

 



En 2008, le duo Grzgorz Rosinski et Yves Sente continue de faire ses armes avec « Thorgal, volume 31, le bouclier de Thor ».

Ici, alors que la sorcière Mahara manœuvre pour livrer Aniel le fils de Thorgal aux magiciens de la confrérie rouge, Jolan, l'autre fils de Thorgal et Aaricia a le premier rôle et est sélectionné avec cinq autres jeunes dotés de pouvoirs magiques par le sorcier Manthor pour trouver le chemin qui mène à Asgard pour y dérober le bouclier de Thor.

La rivalité au sein de la bande est extrême et une fois le portail ouvert, c'est le règne du chacun pour soi qui l'emporte.

Jolan a alors la présence d'esprit de monter sur Yggdrasil l'arme divin et trouve la solution au problème posé : plutot que de franchir une distance impossible compte tenu du temps imparti par Manthor, plutot revenir sur ses pas et remonter l'horloge du temps.

Mais sur place Jolan retrouve Arlac son plus redoutable concurrent qui a eu la même idée.

Après une courte lutte, il le surclasse et parvient à l'aide d'une branche d'Yggdrasil à figer le mécanisme ce qui lui donne toute latitude pour prendre son butin.

Néanmoins lorsqu'il constate que tous ses adversaire étaient sur le point de périr, Jolan s'arrange pour les soustraire à leur destinée avant de remettre le temps en marche.

A l'arrivée Manthor le proclame « élu » pour la mission suivante que Manthor ne lui a pas encore dévoilé.

Thorgal quant à lui constate la disparition d'Aniel et se rue à sa poursuite par les mers...

En conclusion, « Thorgal, volume 31, le bouclier de Thor » est une bonne cuvée d'hydromel.

Ici le héros principal cède habilement les premiers rôles à son fils Jolan, qui se découvre aussi fin tacticien que magicien pour se risquer à Asgard pour accomplir une mission hautement risquée : dérober son bouclier au puissant dieu Thor !

Cette quête emplie de merveilleux constitue donc un ravissement, même si le style graphique de Rosinksi n'est sans doute pas celui le plus adapté pour rendre justice à la mesure épique du récit !

Qu'importe, mention spéciale à Yves Sente pour sa très belle créativité !

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