Son of the beach, saison 2, première partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)
Le troisième Dvd de « Son of beach, volume 1 » contient la moitié de la saison deux soit huit épisodes.
Le premier d’entre eux fait voyager les sauveteurs à Hawaï pour aider une énième connaissance de Notch Johnson (Timothy Stack) , le roi Hawaïen Kumonya (Pat Morita de « Karaté kid » ) à mettre un terme aux agissements de sa fille, la sublime Rucy Roo (Linda Kim) devenue trafiquante de drogue.
Alors que la belle mais cruelle tient en échec Notch et son équipe, le volcan se l’ile courroucé par son attitude irrespectueuse se réveille et la fait fondre.
Mis à part une extraordinaire chorégraphie introductive des acteurs, pas grand-chose à signaler dans cet épisode assez plat ou Chip (Roland Kickinger ) doit simuler assez grossiérement l’homosexualité pour échapper aux ardeurs de madame le Maire (Lisa Barnes) folle de son corps d’athlète.
La suite s’emballe follement tout d’abord avec l’échouage d’un sous marin russe devant la plage de Malibu, et les sombres manœuvres du général Sukitov (Roman Varshavsky) pour le faire exploser et relancer la guerre froide.
N’écoutant que son courage et oubliant son dégout des communistes, Notch va secourir les sous mariniers échoués et profite de l’abracadabrante nouvelle fiancée de Chip, la sirène Aréola (Angelica Bridges ) pour remonter à la surface et faire ensuite arreter Sukitov, sauvant ainsi le monde d'une nouvelle guere froide.
Puis, Notch se rappelle qu’il a été "Magic" un génial joueur de basket universitaire pour gagner un match à l’arraché et tirer le petit ami de Jamaica (Leila Arcieri) d’un dette de jeu avec un grand truand noir américain.
Outre les prouesses sportives totalement réalistes de Notch, on notera une superbe incursion dans une boite de nuit black ou le sauveteur déguisé en « frère » du ghetto enflammera les dance floors de ses formidables pas de danses.
On a ensuite droit au retour du gourou fou Rod (Mark Hamill toujours aussi génial) qui est cette fois mis en échec par le chien de la bande, un horrible batard démontrant sa supériorité sur le berger allemand de « pur race » importé d’Allemagne par Chip.
Arrive l’un des meilleurs épisodes de la série, une superbe parodie de « L’équipée sauvage » ou David Arquette reprend le rôle de Marlon Brando en terrorisant avec son gang d’orphelins à vélo (!) la petite ville de Malibu.
B.J (Jaime Bergman) a le coup de foudre pour Neil Patrick Harris un motard vierge sexuellement comme elle mais les deux faux adolescents ne vont pas plus loin que de simples baisers.
Notch responsable d’un foyer pour orphelins et attardés tente d’aider Johnny en le faisant prendre confiance en lui et en le laissant remporter une compétition de vélo acrobatique.
L’ambiance volontairement rétro, filmée partiellement en noir et blanc, les formidables répliques entre Notch paternel (mais un brin vicelard ) et Johnny à fleur de peau rendent cet épisode génial absolument unique.
Après ces quelques moment de folie, l’ambiance retombe un peu avec l’apparition du beau père de B.J, taulard, redneck et violent, qui la menace.
L’aide de la demi sœur de Notch, « Buisson ardent » permettra seule de triompher de l’horrible personnage qui séquestra B.J et sa mère dans une mine abandonnée.
La folie repart avec sans nul doute l’épisode le plus osé de la série ou Notch et son équipe viennent en Israel pour aider son collègue Nocchus Johnstein (Gilbert Gottfried) pour combattre Osama Bin Laiden, à la tete du mouvement terroriste Hummus.
Capturé par Bin Laiden, Notch est détenu dans un camps de prisonnier et découvre que le terroriste désire lancer une bombe à gaz sur Israël.
Mais il parvient grâce à l’aide des ses collègues féminines prêtes à intégrer le harem du terroriste, à déjouer ses plans machiavéliques.
Cet épisode terriblement audacieux à l’époque de l’Amérique post 11 Septembre sera également marqué par la conversion au judaïsme de l’allemand Chip par amour pour la fille de Johnstein qui le rejettera tout de suite après (!)
La première partie de la saison 2 se termine de manière légère et une sympathique évocation des concerts de rock et l’apparition d’un double maléfique de Notch désirant lâcher un virus mortel sur la foule.
Ce dernier épisode assez anodin se caractérise par l’apparition de deux invités, l’animateur provocateur Jerry Springer et le guitariste Dweezil Zappa, jouant l’ex petit ami de Kimberlee Clark (Kim Oja).
En conclusion, la première partie de la saison 2 de « Son of the beach, volume 1 » correspond sans nul doute à la meilleure phase de la série.
Humour, audace mais aussi folle inventivité emportent le spectateur dans un tourbillon de rires.
Stack et son équipe se lâchent sans retenue, se permettant tout et faisant voler en éclats par la grâce de leur talent les limites de la bienséance.
Cette fois le recrutement des invités est excellent, tous brillent avec la mention spéciale accordée à David Arquette et Mark Hamill merveilleux acteurs acceptant de ne pas se prendre au sérieux.
Ce troisième cd clôt donc de fort belle manière ce « Son of the beach, volume 1 ».
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