Son of the beach, saison 3, deuxiéme partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)
Dernière partie composée de sept épisodes pour la troisième saison de « Son of the beach ».
Assez curieusement, Stack, Stein et Morgasen proposent une épisode traitant du vampirisme, ou Nutragena (Musetta Vander) une vampire aussi séculaire que sexy, s’attaque à Malibu afin d’avoir toujours plus de corps frais et vigoureux pour sa survie.
Malgré le retour sympathique de Noccus Johnstein (Gilbert Gottfried) le collègue israélien de Notch, la greffe entre l’ambiance gothique et les corps bronzés respirant la forme ne prend pas.
Mais la suite est d’un tout autre calibre.
Tout d’abord, c’est le retour de la Mafia et de Vinnie Fellachio (Vincent Pastore) recordman des apparitions avec Mark Hamill, qui en sortant de prison, apprend à Jamaica (Leila Arcieri) qu’il est en réalité son père biologique.
Emue par ses retrouvailles et par la découverte de ses origines italiennes, Jamaica se rapproche de son père qui lui dit elle désire se retirer de la Mafia et monter un paisible restaurant italien.
Ceci est en réalité une couverture pour continuer le sale business, jeux, drogues et prostituées.
Fellachio propose à sa propre fille de liquider Notch pour montrer son appartenance définitive à la grande famille mais la belle ne se laisse pas abuser et finit par trahir son père en restant fidèle à son patron.
Puis vient une succulent incursion de Notch et son équipe au pays du soleil levant.
A cette occasion ils combattent un poulet géant, ayant muté sous l’impulsion du savant fou Takasaki (Ken Takemoto) opposé à la consommation de volailles.
Dans une superbe parodie de Godzilla, Notch est contraint de barder son corps d’explosifs, de s’enduire de laxatifs afin de détruire le poulet qui a capturé Kimberlee.
L’épisode est rendu très drôle par le fait que les acteurs parlent en langage désynchronisé quand ils s’adressent aux japonais.
Au pays du soleil levant, Porcelain brille par ses tentatives désespérées pour retenir l’attention que la blondeur de Kimberlee lui ravit.
Dans l’épisodes suivant, Notch retrouve sa nourrice black (Cathy Shambley) dotée d’une énorme poitrine et décide de retourner dans le Sud des Etats Unis pour l’aider à combattre le puissant Bull Cracker (Bobby Ray Shafer) qui désire avec l’aide du Klux Klux Klan l’expulser de sa maison pour atteindre des mines d’uranium situées en dessous.
En fâcheuse posture, Notch reçoit l’aide inattendue de la propre femme de Cracker qui ne supporte plus son mari.
La découverte d’un fils illégitime noir de Cracker (Gary Coleman d’ « Arnold et Willy ») achève de le discréditer auprès de son Klan et permet à la nourrice de Notch de reprendre ses droits.
Les trois derniers épisodes de la saisons se suivent dans un final en apothéose.
Ils mettent en évidence le passé trouble de Notch, qui aurait commis des massacres pendant la guerre du Viet Nam.
Lié par un serment fait à son ami le colonel Seymour Kooze (Lee Majors), Notch se laisse accuser et va en prison après un procès ou Rod le pieu divin (Mark Hamill pour la troisième fois !) reconverti en procureur finit par prendre sa revanche.
Il est rapidement remplacé par son propre frère Harry (Ian Ziering) qui fait succomber Kimberlee à ses charmes dans l’espoir de prendre la place de Notch.
De son coté, Chip (Roland Kickinger) menacé d’expulsion est contraint de trouver une femme américaine.
Bien qu’enceinte et son compagnon, B.J refuse au dernier moment pour une invraisemblable histoire de bague.
Chip se met donc en peine de séduire Jamaica pour obtenir la citoyenneté américain mais la tache s’avère plutôt difficile avec la farouche sister qui se méfie des parents très « nazi » de Chip.
Il apparait que Notch est victime d’un coup monté organisé par l’organisation de l’étoile de mer marron.
En prison, Notch réfléchit après avoir vu Kooze à sa sortie du tribunal.
Après avoir vaincu le criminel sataniste Adolf Manson (Tyler Mane) à l’aide d’une souris rencontrée dans sa cellule, il se voit octroyé deux jours de permission pour prouver son innocence.
Devenu le roi de la prison par sa victoire sur le caid Manson, Notch parvient à montrer que son propre frère est de mèche avec Kooze.
Furieux, Kooze assassine Harry et est pris en chasse par Notch dans un hors bord conduit par le singe Smack ramené de l’ile de la Pénétration.
Alors qu’on pense que Notch a vaincu une fois pour toute son ennemi Kooze, ce dernier envoie une rocket sur toute l’équipe qui finit par exploser, provoquant une fin un peu triste pour une série si drole.
En conclusion, la fin de « Son of the beach » a de quoi rendre triste tant la dernière partie de la saison trois était très réussi.
Les derniers épisodes surtout ceux en prison, sont extrêmement drôles et Lee Majors vieilli, affublé d’un troisième teston, se montre un invité final des plus sympathiques.
Durant trois années formidables, Stack, Stein et Morgasen nous ont fait bien rire avec cet humour souvent en dessous de la ceinture mais avec des situations délirantes et trash magnifiées par le jeu d’acteurs en totale liberté ne se prenant pas au sérieux.
Timothy Stack est assurément la star de la série avec un potentiel comique franchement irrésistible mais bien sur tous les autres seconds rôles tiennent fermement la rampe et j’avoue avoir un petit faible pour le professeur Milosevic le paralytique devenu une arme technologique précieuse pour Notch.
La force de « Son of the beach » est d’aller sur tous les terrains et de se moquer de tout le monde, blanc du Sud des états unis, noirs, latinos, juifs, arabes, asiatiques mais aussi européens (italiens, français, allemands).
Les gros, les nains, les gays, les lesbiennes et les handicapés en prennent aussi pour leur grade.
Je n’ai jamais retrouvé de série aussi politiquement incorrecte maniant à merveille l’art de la parodie, c’est pour cette raison que je voulais lui rentre hommage à travers ce blog.
Merci donc à David Morgasen, James R Stein et Timothy Stack pour ces merveilleux moments.
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