Le sous-sol de la peur (Wes Craven)
Rien de tel en plein été qu’un petit film d’horreur de derrière les fagots comme « Le sous-sol de la peur » de Wes Craven.
Sorti en 1991, après que le réalisateur se soit déjà établi avec des classiques du genre comme l’un des maitres de l’horreur, « Le sous-sol de la peur » met en scène un adolescent du nom de Tout fou (Brandon Adams), qui pour venir en aide à sa mère, atteinte d’une tumeur opérable mais mise à la porte en raison de l’inflexible politique des propriétaires, décide contraint et forcé d’accepter l’offre de Leroy (Ving Rhames), un voyou du quartier de cambrioler la cossue maison des propriétaires eux-mêmes.
Le couple, composé de Papa (Everett Mc Gill) et Maman (Wendy Robie) laisse en effet volontairement la situation des logements se dégrader pour faire partir les locataires de ce quartier pauvre de Los Angeles et pouvoir ainsi revendre à des prometteurs et ainsi faire une belle plus value.
Déguisé en réparateur, Spenser (Jeremy Roberts) le troisième homme du trio parvient à pénétrer dans l’enceinte de la haute maison mais ne revient pas.
Inquiets, Tout fou et Leroy entrent à leur tour par effraction et sont rapidement attaqués par un molosse particulièrement féroce appelé Prince.
Mais l’étrange maison révèle d’autres secrets plus inquiétants, comme de nombreuses trappes au travers desquels des êtres étranges et décharnés apparaissent, tentant de saisir les cambrioleurs.
Spenser est retrouvé mort, le visage méconnaissable et le duo restant panique lorsque Papa et Maman détectent leur présence.
Traqués dans une maison hermétiquement close par un homme armé de fusil et une femme utilisant le chien, les cambrioleurs paniquent.
Leroy est tué, ses entrailles données en pâture à la horde des créatures souterraine et son corps abandonné dans une fosse.
Tout fou ne doit la vie sauve qu’à Cafard (Sean Whalen) un jeune garçon du sous sol persécuté par ses « parents » au point d’avoir la langue coupée.
Cafard aide Tout fou à s’orienter dans les murs et sous terrains de la maison dans lesquels Papa n’ose pas s’aventurer.
Alice (AJ Langer) la fille actuelle du couple, également persécutée, s’avère aussi être une aide précieuse pour Tout fou en lui donnant des indications sur le nature de ses gens rejetés en sous sol par la cruauté des propriétaires et devenus des monstres des profondeurs mais également sur un chemin pour s’enfuir en passant par les galeries centrales.
Cette aide n’est pas de refus tant la police du quartier s’avère inefficace pour percer les stratagèmes diaboliques du couple.
Après une course poursuite haletante dans laquelle Papa atteint de névrose tire à tout bout de chant dans les murs lorsqu’il découvre qu’il a tué par erreur son chien, ce qui finit par attirer policiers et locataires avides de revanche.
Dans une grande confusion, Alice se révolte également, blesse grièvement Maman à l’aide du couteau qu’elle pointait sur elle pour la laisser mourir ainsi que son mari dans les sous sols, dévorés par leurs « enfants » bannis.
Le film se conclut sur l’argent du couple criminel volant dans la rue pour le plus grand bien des locataires déshérités.
En conclusion, « Le sous-sol de la peur » est un film au scénario basique, simpliste à souhait (pour ne pas dire plus méchant) servant de prétexte à de folles cavalcades dans une maison inquiétante occupée par des monstres sortant des murs et un couple plus hystérico grotesque que réellement effrayant.
On pourra donc avec pas mal d’indulgence trouver quelques crédits comme celui de la mise en scène très rythmée pour ne pas dire frénétique à ce film qui globalement ne tient pas ses promesses aussi bien d’un point de vue de l’horreur pure que du scénario ou du jeu des acteurs, franchement mauvais…
A réserver donc aux fans du genre !
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