La colline a des yeux (Wes Craven)
Je n'avais jamais vu « La colline a des yeux » vieux classique du film d'horreur des années 70 signé Wes Craven.
Sorti en 1977 dans la même vague que « Massacre à la tronçonneuse », « La colline a des yeux » raconte le périple d'une famille d'Américains plutot citadins traversant le désert du Nouveau-Mexique pour se rendre en Californie afin de démarrer une nouvelle vie.
En chemin, ils s’arrêtent à une station service pour faire le plein et son gérant Fred (John Steadman) un vieil homme sale leur recommande de ne pas s'éloigner de la route principale.
Mais Bob (Russ Grieve) policier à la retraite ne se laisse pas impressionner et préfère bifurquer vers les petites routes pour visiter une mine d'argent désaffectée.
En traversant la zone rasée par des avions de chasse de l'armée américaine pour ce qu'on devine être des expérimentations nucléaires, Bob panique et perd le contrôle de son véhicule qui tracte une caravane.
Bien que superficiellement blessée, la famille se retrouve immobilisée dans une nature hostile.
Sans paniquer Bob décide de revenir à pied vers la station service et envoie son second fils Doug (Martin Speer) dans l'autre direction.
Doug quant à lui reste sur place pour veiller sur les femmes, notamment Franky le bébé d'Ethel (Virginia Vincent)…
Durant la nuit, une des deux chiennes berger allemands s'échappe et file dans les collines pierreuses.
Bobby (Robert Houston) se lance à sa poursuit en gravit les rochers et la retrouve éventrée.
Choqué il revient à la caravane et ne dit mot.
De son coté Bob retrouve Fred sur le point de se pendre et sous la pression obtient plus d'informations : la naissance d'un enfant difforme et d'une taille gigantesque, puis l'incendie de sa maison et la constitution d'une « communauté » d’êtres hostiles dans les collines, issue des rejetons de son fils maudit.
Celui-ci renommé Jupiter (James Withworth) les agresse et tue Fred.
Bob parvient à s'enfuir mais son cœur le lâche. Jupiter en profite et le supplicie.
A la caravane, Fred revient finalement mais la pression de la « communauté » s'intensifie autour d'eux.
Jupiter les attire tout d'abord en brulant vif Bob ce qui laisse l'occasion à ses fils Pluton (Michael Merryman) et Mars (Labce Gordon) de passer à l'offensive.
Durant l'assaut de la caravane, Pluton domine son frère, dévore de la nourriture crue, blesse mortellement Brenda (Susan Lanier) et envisage d'enlever Brenda (Susan Lanier) et le Katy pour la saveur de leur chair.
Mais la réaction désespérée des femmes aboutit à le blesser à la jambe et à le mettre en fuite, avec cependant le bébé avec lui.
Dans les collines, les garçons rejoignent leur mère (Cordy Clark) qui régente le foyer et fomentent une seconde vague d'attaque mortelle.
Sans moyen de communication, la famille comprend sa vulnérabilité mais compte sur les dernières balles du pistolet de Bob et son instinct de survie.
Une alliée inattendue vient à leur aide, Ruby (Janus Bythe) la fille plus « civilisée » de Fred qui se substitue à la surveillance de pour se sauver avec le bébé.
Le second berger allemand est aussi d'une grande aide, à cause de lui, Mercury (Peter Locke) le troisième fils fait une chute mortelle et elle parvient à tuer non sans difficulté Mars le plus laid des enfants.
Jupiter lui-meme tombe dans un piège et se voit enroulé dans un câble qui le tracte au sol vers la roue en mouvement de la voiture.
Mais il parvient à déjouer les pièges tendus, notamment une explosion programmée de la caravane avant de finir tué par un ultime assaut conjugué de Bob et Brenda.
Dans les collines, Mars connait un sort similaire en étant mordu par un crotale alors qu'il luttait à mort contre Doug et Ruby.
En conclusion, « La colline à des yeux » est à ranger a rayon des vieilleries des années 70.
Si le scénario est plutot excitant et symptomatique d'une certaine époque propice à la transgression dans laquelle une famille de citadins très WASP devient la victime de dégénérés cannibales, la réalisation et surtout la coupe due à la censure pour passer le film sous la barre du classement X, nuisent au résultat d'ensemble, bien moins horrifique que « Massacre à la tronçonneuse ».
Plutôt daté, « La colline a de yeux » reste au moins à voir une fois dans sa vie !
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