Son of the beach, saison 1, première partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 

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Voici un détour vers un passé proche, le début des années 2000, ou je regardais et enregistrais assidument la série « Son of the beach » sur Série Club, organisant même des soirées spéciales chez moi pour le plus grand bonheur des mes invités.

A l’époque; cette parodie d’Alerte à Malibu, série certes la plus célèbre du monde mais aussi la plus débile, avait pour moi de véritables vertus curatives.

Crée par David Morgasen, James R Stein et Timothy Stack (acteur principal) sous la production de l’animateur de radio provocateur Howard Stern, « Son of the beach » durera trois saisons étalées sur trois ans.

« Son of the beach : volume 1 » reprend en trois dvd l’intégralité de la première saison et environ la moitié de la seconde.

Par soucis de lisibilité, je procéderais par dvd de huit épisodes environ.

Dans la première saison, on découvre l’équipe des lifeguards de la plage de Malibu commandée par Notch Johnson (Timothy Stack) homme de quarante ans au corps blanc et flasque.

Notch est maladroit, adepte des sous entendus graveleux mais prend son métier de sauveteur comme un sacerdoce.

Sous ses ordres, on trouve B.J Cummings (Jaime Bergman) archétype de la blonde américaine à forte poitrine, dont les principaux traits de caractères sont une grande naïveté, une intelligence disons …limitée et le fait d’être encore vierge sexuellement, ce qui occasionnera une pléiade d’épisodes autour de ce fait.

Puis vient Jamaica Saint Croix (Leila Arcieri), sculpturale métisse black, plutôt débrouillarde dont la particularité est de parler comme les afro américains des ghettos dont-elle est issue.

Ensuite on trouve Chip Rommel ( Roland Kickinger) montagne de muscles allemande et incroyable sosie physique d’Arnold Schwarzenegger qui incarne tous les clichés les plus douteux sur les nazis.

Pour compléter l’équipe, outre un affreux chien, vient la dernière recrue, Kimberlee Clark (Kim Oja) blonde, mince, athlétique et intelligente, qui devrait être la petite amie parfaite de Notch mais avec qui il ne se passera jamais rien.

Notch et son équipe se retrouvent dans des histoires délirantes, invraisemblables et se heurtent souvent au Maire de la ville, Anita Massengil (Lisa Banes) , politicienne arriviste, divorcée et frustrée sexuellement avec de surcroit un fils Kody (Jason Hopkins)  très très efféminé.

Dans la première saison, Notch et son équipe après avoir démantelé un réseau de prostitution asiatique, doivent combattre un mystérieux terroriste qui menace d’irradier la plage pendant la traditionnelle fête étudiante de Spring break.

La terroriste se trouve être en fait une geek délaissée pour le bal et mal dans sa peau.

Mais elle finit par être acceptée par la patronne d’un bar lesbien, la très masculine Ellen (Lynn Marie Stuart) qui lui fait renoncer à son acte criminel.

Cet épisode marque aussi la première tentative pour dépuceler B.J par un jeune, beau et stupide étudiant américain.

C’est ensuite au tour de Jamaica d’être à l’honneur puisque un ancien trafiquant de drogue de son ghetto vient faire pression sur elle afin de lui faire passer de la drogue.

Notch doit donc intervenir et ingère dans une mémorable scène une douzaine de sachets de drogue qu’il excrète à l’aide de puissants laxatifs (!) avant de parvenir avec l’aide du F.B.I à arrêter les trafiquants.

On découvre ensuite (avec stupeur) les origines indiennes de Notch dont le surnom est « Petit vers » en raison de son petit pénis.

Fils adoptif d’un chef indien Kahonee, Notch est très attaché à sa famille indienne et décide d’aider sa tribu lorsque le Maire décide de construire des casinos sur leur terre.

Dans cet épisode apparait la demi sœur de Notch, « Buisson ardent » (Joanna Bacalso) superbe indienne au tempérament sauvage assez décalé des moeurs des californiens.

Puis Notch lutte une nouvelle fois contre le Maire qui sous la pression du révérend Frazen (Peter Gonzinia) père illégitime de B.J cherche à faire interdire le port du string sur les plages.

Mais l’épisode le plus réussi de la série est celui ou un scientifique paralysé (on pense très fort à l’astrophysicien Stephen Hawking) appelé le professeur Milosevic (Stephen Ryan) crée des sauveteurs robots à l’apparence de femmes parfaites pour mettre Notch et sa bande au chômage.

On apprend que Milosevic ancien meilleur ami de Notch, agit par vengeance en le tenant pour responsable de l’accident qui l’a paralysé.

Cet épisode, très méchant et franchement hilarant, voit Notch et son équipe faire monter la température de la plage pour détraquer les robots du professeur diabolique.

A la fin, Notch et Milosevic se réconcilieront …

La saison termine très fort avec en invité surprise Mark Hamill (Luke Skywalker de Star Wars) incarnant un gourou cinglé ayant réussi à attirer B.J à lui pour filmer sa défloration en pay per view.

Mais Notch mettra une fois encore les plans du gourou en échec et le fera emprisonner.

En conclusion, la première partie de « Son of the beach, volume 1, saison 1 » , est une très bonne introduction à l’univers complètement débridé de la série.

Les acteurs sont assez remarquables, n’hésitant pas à se ridiculiser pour notre plus grand plaisir.

L’humour est souvent en dessous de la ceinture, les jeux de mots (en anglais !) et les allusions sexuelles ou scatologiques légions mais on trouve aussi le coté féroce et provocateur d’Howard Stern avec des blagues à forte connotation raciales, religieuses, historiques ou même contre les handicapés.

Peu de tabous donc et une grande liberté de ton qui aurait de quoi effrayer le grand public adepte du politiquement correct.

« Son of the beach » possède également des gimmicks, les courtes scènes sexy ou Jamaica et B.J dansent lascivement et celles de fin ou Notch vient faire la morale aux jeunes en terminant sur un « Ride the big one » parodiant les signes des surfers.

Mais la force de la série consiste en ses quelques invités surprises, généralement d’anciennes stars des années 80 qui viennent faire quelques apparitions décalées.

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