Frères de crime, saison 1, épisode 8 (Pedro Morelli)
Dans le dernier épisode de la saison 1 « Frères de crime, saison 1, épisode 8 » Edson (Seu Jorge) allité et vulnérable à l’hôpital de la prison se trouve menacé de mort par Carniça (Pedro Wagner) qui a fondé son mouvement parallèle appelé la Secte.
Agressif, Carniça menace Ivan (Lee Taylor) et lui demande d'assassiner son chef pour avoir la voie libre. Quant à Buri (Luiz Bertazzo) un toxicomane vulnérable placé sous la protection d'Edson, il est allégrement violé par ses hommes.
Mais le stratagème de Cristina fonctionne et la télévision diffuse finalement la vidéo ce qui provoque un sentiment d’exaltation au sein de la Fraternité, qui peut enfin faire connaître les mauvais traitements que les prisonniers subissent en prison.
Surfant sur l'onde de son succès, Edson se libère avec l'aide d'Ivan finalement resté fidèle et après s’être injecté de l'adrénaline décide de combattre son rival dans la cour de la prison.
Après l'avoir tué dans un duel au couteau, Edson déclenche un soulèvement, prend un gardien tortionnaire en otage et exige de voir le secrétaire de sécurité de l'état de Sao Paulo.
Il peut ensuite plastronner après que celui relève Noronha (Tavinho Texeira) de ses fonctions, même si la tension avec le bataillons de choc reste à son paroxysme.
A la planque Lidia (Natalia Lage) est finalement libérée par Cérol (Chavebeats) mais Darlene (Hermila Guedes) menace Cristina qu'elle sait maintenant coupable.
Elle la force à pénétrer dans le bureau d'Andrade (Danilo Grangheia) pour récupérer l'enregistrement de sa dénonciation de Carniça ce qui équivaut à une condamnation à mort dans le monde des bandits.
Cristina trouve l’enregistrement avant Cérol et tous les trois attendent Andrade.
Le policier se méfie et élimine le tueur avant qu'il ne le braque, mais il est blessé par un tir de Darlene.
Il parvient ensuite à se trainer hors de portée des tirs et achève le femme d'Edson en l'étranglant de ses mains.
En conclusion, « Frères de crime, saison 1, épisode 8 » termine une saison 1 suffocante par un atroce déferlement de violence culminant par une décapitation.
On aimerait trouver une parcelle de lumière dans cet univers de dureté, dans lequel tout ou presque se règle par l'intimidation et la violence.
Même si cette première saison a le mérite de décrire avec réalisme toute la violence du système carcéral brésilien, difficile d'adhérer au parti pris d'humaniser les représentant de la faction, sorte de gang organisé formé en prison qui se revendique comme un mouvement de défense de « droits » des prisonniers quand on sait que ces mêmes prisonniers sont capables de commettre les pires crimes en dehors, y compris la torture et le meurtre.
Malgré de réelle qualité d'écriture et de mise en scène, « Irmandade » ne restera donc pas une série de première catégorie pour moi !
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