The Runaways (Floria Sigismondi)

 



A l’affiche en fin d’année 2010, « The Runaways » de Floria Sigismondi.

A cette époque, il devenait de plus en plus à la mode d’adapter sur grand écran les vie des musiciens, celles des rockstars étant parmi les plus courues en raison des fantasmes d’excès qu’elles véhiculent.

Je dois avouer franchement que je ne connaissais pas les Runaways, girl band de rock des années 70 à la carrière météorique avant d’entendre parler du film de Sigismondi.

Le film raconte la genèse, l’ascension puis la séparation de ce groupe de Los Angeles dont la principale originalité était d’être composée de très jeunes filles.

L’accent est particulièrement mis sur la chanteuse Cherie Curie (Dakota Fanning) agée de 15 ans à ses débuts dans le groupe et sur la guitariste Joan Jett (Kristen Stewart) principale ame créatrice des Runaways.

En 1975, Joan Jett est une adolescente rebelle livrée à elle meme, traînant dans l’underground musical de Los Angeles.

Sa rencontre dans un club avec le légendaire producteur Kim Fowley (Michael Shannon) va être à l’origine de la formation du groupe puisque ce dernier lui présente la batteuse Sandy West (Stella Maeve).

Les deux filles répètent ensemble dans une caravane sous la férule de leur mentor qui parvient ensuite de la meme manière à recruter la chanteuse qui leur manque en la personne de Cherie Curie, adolescente enferrée dans des problèmes familiaux (père alcoolique).

Chapeauté par le producteur excentrique qui les pousse vers une musique agressive, les Runaways commencent à créer puis peaufiner leur style avec une bassiste et une deuxième guitariste Lita Ford (Scoute Taylor-Compton).

Elles obtiennent rapidement une notoriété locale suffisante pour leur permettre de partir en tournée aux Etats Unis.

Mis à part les difficultés familiales de Cherie notamment avec sa sœur Marie, l’essentiel du film consiste en la description de la vie de tournée d’un jeune groupe de rock féminin avec le succès grandissant, le frisson des salles toujours plus grande et bien entendu la consommation massive de drogues.

En seulement trois ans les Runaways sortent quatre albums et deviennent des stars mondiales en pratiquant une musique simple, accrocheuse, à la frontière entre le rock, le hard rock et le punk.

Mais le groupe miné par la drogue et les rivalités intestines entre la belle et sexy chanteuse à la blondeur ensorcelante et la guitariste hargneuse, va finir par se disloquer après une tournée japonaise haute en couleurs.

En conclusion, même si il bénéficia plutôt de critiques élogieuses « The Runaways » est un petit film sur un groupe somme toute relativement mineur dans l’histoire de la musique.

Si Joan Jett fut sans doute la seule à faire une belle carrière solo avec son tube intemporel « I love rock n’roll » , les autres membres du groupe disparurent très vite du monde de la musique à l’exception de Lita Ford.

« The Runaways » est agréable pour l’ambiance musicale et la bande son sympathique mais ne restera pas dans les annales comme un film incontournable.

 

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