Sugarland express (Steven Spielberg)

 





Je n'avais jamais vu « Sugarland express » l'une des œuvres de jeunesse de Steven Spielberg.

Sorti en 1974, « Sugarland express » est tiré d'un fait divers dans lequel Lou Jean Poplin (Goldie Hawn) fraichement sortie de prison fait évader de force son mari Clovis (William Atherton) pour aller chercher leur jeune fils Langston placé par les services sociaux dans une famille d'accueil.

Mais en chemin, le couple est contraint de voler une voiture à un couple de retraités puis encore pire de prendre en otage Maxwell Slide (Michael Sacks) un policier de la route placé par hasard sur leur chemin.

Commence alors une longue cavale à travers le Texas avec toutes les forces de police de l'état à leurs trousses.

En chemin, Maxwell, un brave type plutot ouvert d'esprit sympathise avec ses ravisseurs surtout après qu'ils aient été pris pour cible par d'anciens « réservistes » de la police qui leur tirent dessus.

Lorsque le trio arrive dans la ville de Sugarland ou se trouve Langston, Clovis croit en la parole du Capitaine Tanner (Ben Johnson) qui lui assure de pouvoir parler un quart d'heure avec son fils, pour ensuite l'enlever et fuir de l'autre coté de la frontière mexicaine afin d'entamer une nouvelle vie.

Mais en réalité, Maxwell tente de dissuader le couple de descendre de voiture en raison d'un piège tendu par les forces de police.

Poussé par Lou, Maxwell descend et prend une balle dans le ventre. Il parvient à se relever et à reprendre le volant pour fuir mais peu après un barrage les stoppe définitivement.

Il décède devant sa femme et un Maxwell attéré. Un court post-scriptum se montre plus "positif" pour Lou, parvenue à reprendre la garde de sa fille après un séjour en prison.

En conclusion, coincé entre deux authentiques chefs-d’œuvre que sont « Duel » et « Les dents de la mer », « Sugarland express » peine à trouver sa place dans la prolifique cinématographie du Maitre.

L'histoire est celle d'un road-movie classique au scénario un peu mince peine à tenir la distance et la tentative d'éveiller de l'empathie pour ce couple de faux méchants et vrais paumés de l'existence ne fonctionne pas vraiment.

Reste le réalisation efficace, nerveuse et l'ambiance toujours plaisante des 70's pour sauver un film par ailleurs très dispensable au regard des autres classiques de Spielberg.

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