John Rambo (Sylvester Stallone)

 



Alors qu’on le pensait mort et enterré, Sylvester Stallone décide de ressusciter son personnage de Rambo dans « John Rambo » en 2008 soit vingt ans après le dernier opus.

On peut penser que Stallone sans doute encouragé par le succès du retour de son autre personnage fétiche Rocky Balboa en 2006 a décider d’offrir un ultime baroud d’honneur au héros militaire qui fit de lui une des plus grandes stars du cinéma d’action dans les années 80.

Dans ce quatrième (et dernier ?) volet des aventures de l’ancien héros du Vietnam, Rambo s’est retiré en Thaïlande ou il mène une vie simple de chasseur de serpents.

Mais approché par une organisation humanitaire chrétienne désireuse de porter des vivres et des médicaments au peuple karen minorité chrétienne persécutée par l’armée Birmane, Rambo finit par accepter de remonter le fleuve pour les acheminer sur place.

Le groupe est dirigé par Sarah Miller (Julie Benz) prototype même de l’héroïne américaine blonde, mince, belle et gracieuse.

Bien entendu la remontée du fleuve s’avère périlleuse et Rambo doit sortir de sa réserve pacifiste pour défendre l’embarcation menacée par des pirates.

A cette occasion il révèle au groupe ses prodigieux réflexes de machine à tuer.

Arrivée à destination, Rambo laisse le groupe s’enfoncer dans la jungle à la recherche du village karen à aider.

Au cours d’une violente attaque contre le village, les humanitaires se font capturer et enlever par l’armée birmane.

De retour en Thaïlande, Rambo est à nouveau sollicité pour acheminer un groupe de mercenaires américains chargé par l’église évangéliste de retrouver les humanitaires disparus.

Il accepte mais à bord du bateau de vives tensions éclatent avec Lewis (Graham Mc Tavish) chef des mercenaires tendu à l’extrême par la dangerosité de sa mission.

Impavide, Rambo encaisse les humiliations mais suit discrètement les mercenaires dans leur mission de recherche.

Ayant retrouvé la trace des humanitaires, le groupe décide d’intervenir ce qui finit par provoquer un affrontement avec l’armée birmane.

Pendant la mêlée, les humanitaires parviennent à s’échapper, Rambo se chargeant (comme par hasard ! ) de Sarah.

L’armée les traque dans la jungle dans une sanglante poursuite…et dans ce contexte sauvage, Rambo ne tarde pas à retrouver ses automatismes de tueur implacable.

En conclusion, « John Rambo » recycle sans trop forcer les bonne vieilles recettes des deux premiers opus, changeant juste assez habilement le propos et l’ennemi à dézinguer.

Stallone au corps bodybuildé et difforme, refait son numéro de brute solitaire écœurée de la vie se laissant convaincre de rempiler par les arguments d’une belle humanitaire chrétienne tout en prenant ses distances avec ce type de combat.

Fort judicieusement interdit aux moins de 16 ans, le film se démarque par un niveau de violence ahurissant avec des scènes d’action d’un réalisme terrifiant ou des hommes sont démembrés ou coupés en deux par l’effroyable puissances des fusils mitrailleurs.

Comme dans « Rambo II » les méchants restent des asiatiques cruels hurlant et gesticulant en permanence.

Avec son scénario filiforme et ses scènes d’actions surgonflées, « John Rambo » constitue un bon film d’action hardcore ce qui est un peu juste pour pleinement me séduire.

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