Superman (Richard Donner)

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Le premier film de la série des « Superman » voit le jour en 1978.

C’est Richard Donner le réalisateur chargé d'adapter  sur grand écran le célèbre comics des années 30 et il donne alors sa chance à un jeune acteur quasi inconnu du nom de Christopher Reeves qui deviendra par la suite une star avant d’être fauché par une chute de cheval qui le laissera paralysé jusqu'à sa mort.

Le premier opus est l’occasion de comprendre les origines du super héros le plus puissant et le plus populaire de DC Comics.

Issu d’une lointaine planète nommée Krypton,  Superman est Kal-El le fils d’un scientifique nommé Jor-El (Marlon Brando) qui prévoyant la disparition de son monde, le place alors enfant dans un vaisseau spatial pour l’envoyer vers la terre.

Sur terre, Jor-El sait que les facultés de son fils feront de lui un surhomme doté d’une force et d’une vitesse quasi illimitées, d’une invulnérabilité, de capacités de vol et de tirer des rayons thermiques avec ses yeux.

Selon les prédiction du savant, Krypton est détruite, les parents de Kal-El tués.

Mais peu avant cette fin tragique, on assiste à la mystérieuse condamnation de trois criminels de Krypton (une femme et deux hommes ) qui sont bannis dans l’espace.

Cet épisode aura son importance dans le deuxième volet mais ne sera pas utilisé ici.

Arrivé sur terre, Kal-El alors bébé est recueilli par les Kent un vieux couple de fermiers américains qui malgré ses stupéfiantes capacités l’élèvent comme leur fils et lui donnent un nom terrestre : Clark Kent.

Le jeune Clark grandit dans un univers d’amour et de tolérance et à la mort de son père adoptif se rend au Nord des Etats Unis pour trouver ses origines.

Une base secrète émerge alors des glaces, Clark y pénètre et apprend de la bouche de son véritable père tout de ses origines et de son but sur Terre.

Clark acquiert une somme phénoménale de connaissance et ressort douze années après pour s’insérer dans la vie civile en devenant journaliste au Daily Reporter, grand journal de la ville de Métropolis.

Grand dadais falot, Clark est fasciné par Lois Lane, jeune, belle et ambitieuse journaliste.

Il lui sauve la vie en tant que Superman alors que son hélicoptère manque de s’écraser et commence à faire parler de lui dans la ville en arrêtant des criminels ou empêchant des accidents comme le crash de l’avion présidentiel.

La presse commence à s’intéresser à lui sans savoir qu’il est Clark Kent.

Cette renommée ne tarde pas à venir irriter Lex Luthor (Gene Hackman) richissime criminel, génie scientifique mégalomane vivant dans une base secrète sous la ville.

Luthor travaille avec Mademoiselle Teschmacher (Valérie Perrine) compagne sexy et un brin midinette et Otis (Ned Beaty)  son homme à tout faire un petit homme rondouillard maladroit et stupide.

Son but est de vaincre Superman qui lui fait de l’ombre et de détourner deux missiles atomiques de l’armée américaine pour les lancer sur la faille de San Andreas et provoquer ainsi la destruction de la Californie.

Pour ceci il met à profit les informations que Superman livre à la presse et notamment à Lois Lane, qu’il emmène dans les airs lors d’une romantique ballade au dessus des gratte ciels de Métropolis.

La vulnérabilité de Superman à la Kryptonite étant établie, Luthor utilise se point faible pour le piéger et annihiler ses pouvoirs.

Superman laissé pour mort dans une piscine ne doit son salut qu’aux remords de Mademoiselle Teschmacher qui le délivre.

Le héros le plus puissant de la terre entre alors en action parvenant à dévier un des deux missiles dans l’espace et contrant les effets du second sur la faille de manière spectaculaire.

N’ayant pu empêcher la mort de Lois Lane tombée dan une fissure provoquée par le séisme, Superman oblige le temps à rebrousser chemin en effectuant des rotations extrêmement rapides autour de l’orbite terrestre.

Il capture ensuite Luthor et le livre à la police.

En conclusion, bien que très bien réalisé et ultra spectaculaire pour l’époque, « Superman » tient plus pour moi du divertissement pour enfants que du film de super héros.

Christopher Reeves grande baraque au sourire ultra bright est certes parfait dans son rôle, cependant je n’ai pas vraiment accroché aux exploits d’un homme aussi puissant qu’un dieu capable de prouesse insensées sans le moindre effort.

Sans véritable ennemi à sa mesure, (Lex Luthor prête plus à rire tant il ne fait pas le poids) , l’intérêt du film demeure donc restreint.

Trop fort, trop parfait, trop lisse, ce Superman n'est donc jamais parvenu à me séduire.

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