Ghost rider 2, l'esprit de vengeance (Mark Neveldine, Brian Taylor)
Il est étonnant de constater que même après un franchement mauvais premier opus en 2007, les réalisateurs Mark Neveldine et Brian Taylor, furent chargés en 2012 de « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance ».
On retrouve ici un Johnny Blaze (Nicolas Cage) tiré de sa retraite d’ermite torturé en Roumanie par un prêtre nommé Moreau (Idriss Elba) pour retrouver Danny (Fergus Riordan) un enfant recherché par son pire ennemi Roarke (Ciaran « César » Hinds) l’une des nombreuses incarnations terrestres du Diable afin de réincarner son fils Satan.
S’accrochant au mince espoir de voir la malédiction le transformant en Ghost rider dès qu’il se trouve au contact du mal, Blaze se transforme en Rider pour retrouver plus facilement Danny qui a été pris sous la protection de sa mère Nadya (Violante Placido) séduisante voleuse repentie qui tente d’échapper aux envoyés de Roarke, des gangsters roumains dirigés par Ray Carrigan (Johnny Whitworth).
Malgré leur armement, les gangsters ne pèsent pas lourd face aux pouvoirs du Rider, qui brule leur âme, désintégrant leur enveloppe corporelle.
Seul, Carrigan qui utilise une arme plus puissante, parvient à le sonner suffisamment pour s’en sortir vivant et kidnapper l’enfant.
Blaze se réveille sonné à l’hôpital et comprend que Roarke a utilisé ses pouvoirs pour brouiller les pistes et rendre Danny indétectable.
Malheureusement, l’enfant est solidement gardé, et Nadya a besoin des pouvoirs du Rider pour faire pression sur les voyous et retrouver la trace de Danny.
Un nouveau combat s’engage dans une carrière abandonné contre Carrigan et ses hommes, dotés de bazookas d’une puissance de feu terrible, qui oblige le Ghost rider a user de sa flamme démoniaque pour contrôler une immense machine à excavation et détruire ses ennemis.
Guidé par Moreau qui semble connaitre des secrets mystiques, Danny est alors amené dans un lieu de montagne ultra secret ou il rencontre des moines vivant coupés du monde.
Moreau permet à Blaze de le débarrasser de sa malédiction mais Methodius (Christophe Lambert) le chef des moines, a également comme dessein de sacrifier Danny pour empêcher Roarke d’accomplir le rituel magique faisant renaitre son fils Satan.
Il est pourtant stoppé par net par Carrigan transformé par Roarke en démon Blackout et capable de corrompre toute matière vivante ou non.
Malgré leur combativité, les moines sont tués par un adversaire quasi invincible et Danny a nouveau enlevé.
Il est remis à Roarke qui peut donc devant une assemblée démoniaque invoquer la cérémonie. Moreau tente l’impossible mais est tué par Blackout.
Contre toute attente, Danny aide Blaze impuissant sans son pouvoir, lui insufflant une partie de l’âme démoniaque de Satan pour lui restituer les pouvoirs du Rider.
Le Ghost rider peut alors lutter d’égale à égal avec Blackout et finit par le tuer, non sans une lutte spectaculaire et indécise.
Roarke est ensuite envoyé sans ménagement au fin fond de l’écorce terrestre, rejoindre sa demeure en enfer.
En conclusion, si l’indulgence était encore de mise sur le premier Ghost rider, cinq années après, elle ne l’est plus pour « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance ».
Le scénario est d’une très grande faiblesse, avec un match à distance sans souffle entre Ghost rider et son ennemi le Diable aux pouvoirs bien amoindris.
Sans ennemi à sa mesure, si ce n’est le pale Blackout, Ghost rider casse du malfrat roumains dans des décors industriels particulièrement cheaps et hideux.
Ce n’est pas la présence d’un Christophe Lambert cachetonnant en moine tatoué ou de la sexy Placido, qui suffisent à relever le niveau et arracher ce second Ghost rider à sa fange de putride nullité.
En renouvelant le choix d’un Nicolas Cage vieux et usé malgré la chirurgie esthétique, les réalisateurs ne rendent pas service au personnage de comics, dont on finit par douter de la réelle épaisseur au vu des piètres adaptions cinématographiques dont il fait l’objet.
A mille lieues des « Avengers », « Gardiens de la galaxie » ou « Captain america », « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance » constitue et on le peut le regretter le fond du fond du panier des comic books.
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