Ministrel in the gallery (Jethro tull)

 

Nous sommes toujours en 1975 en plein chœurs des seventies pour découvrir « Minstrel in the gallery » de Jethro tull.

On passera sur la pochette assez laide mais ayant au moins le mérite de montrer clairement les influences moyenâgeuses des anglais pour entamer le premier titre fleuve, « Minstrel in the gallery » longue pièce de rock progressif complexe au travers laquelle on traverse de multiples atmosphères dont le point commun est la grande musicalité.

Dans un registre similaire mais dans un format plus accessible vient « Cold wind to Valhalla » puis « Black satin dancer » plus difficile à suivre en raison de son absence apparente de structure forte et de ses longues plages instrumentales.

On bascule ensuite avec « Requiem » et « One white duck/O10= nothing at hall » dans deux ballades acoustiques particulièrement soporifiques.

Jethro tull place ensuite un nouveau titre-concept à lui tout seul « Baker St Muse » découpé en quatre parties d’intérêt plus que relatif, s’étalant au final sur près de dix sept longues minutes avec « Grace » comme conclusion passant complètement inaperçu.

En conclusion, « Ministrel in the gallery » est encore un de ses albums concepts progressifs majoritairement acoustique et instrumental, absolument inécoutable dans la durée.

Réservé sans doute à un public de spécialistes triés sur le volet, de musique progressive d’influence médiévale, « Ministrel in the gallery » ne m’a en réalité que ennui et déplaisir.

Il lui manque en effet l’énergie, la fraicheur et un aspect plus direct pour justifier pour moi d’un intérêt.

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