X-men, jeunes filles en fuite (Chris Claremont, Milo Manara)
Curieux projet et a priori curieuse association de deux grands noms de la bande dessinée, le cultissime scénariste des X-men, Chris Claremont s’associant avec le non moins cultissime Milo Manara véritable légende de la bande dessinée érotique pour réaliser « X-men, jeunes filles en fuite » pour Marvel.
Sorti en 2010, « X-men, jeunes filles en fuite » relate les aventures des éléments les plus féminins des X-men, Malicia, Tornade, Marvel girl (Rachel Summers), Shadowcat (Kitty Pride) et Psylocke en version ninja asiatique, agressées par des mercenaires alors qu’elles prenaient du bon temps entre filles en Grèce.
L’agression prive les filles de leurs pouvoirs et entraine l’enlèvement de Rachel, dont la piste suivie par la télépathe Psylocke entraine les rescapée sur une petite ile sauvage d’Indonésie.
Mais sur place, les filles sont enlevées par une tribu mystérieuse adepte du culte du cargo, avec un chef dont les pouvoirs permettent de détraquer à distance les machines.
Très vulnérables elles sont réduites en semi esclavage, la mieux lotie d’entre elles étant Tornade dont la plastique de déesse a séduit le chef pourtant marié.
Shadowcat en liaison mentale avec Rachel comprend qu’elle a été enlevée avec Emma Frost pour que leurs pouvoirs psychiques soient amplifiés afin de contrôler les armées de l’Inde et de la Chine afin de provoquer une guerre profitable à une mutante nommée la baronne Krieg désireuse de vendre des armes aux deux nations.
Une fois la tribu du culte du cargo attaquée par les mercenaires de la baronne, le chef comprend que son intérêt est de s’associer avec les X-women pour mettre hors d’état de nuire leur ennemi commune.
Cette association improvisée lance alors un raid contre le quartier général de Krieg, et les X-women comprenant que la baronne dispose du pouvoir de déconnecter leurs pouvoirs, doivent alors user de leur science du close combat pour la mettre en déroute.
Elle connait une fin tragique après que Tornade l’ai changée en statue de glace et Emma pleine de rancune l’ait tuée.
L’histoire se conclut alors en un happy end avec fête improvisée dans la jungle indonésienne.
En conclusion, « X-men, jeunes filles en fuite » fait plus figure de curiosité que de grande aventure des X-men.
Loin des démêlées tragico-sentimentaux des années 80, Claremont fait ici le juste nécessaire pour permettre au dessinateur italien de faire briller son talent.
Tout en effet respire le Manara avec des femmes européennes, africaines ou asiatiques à l’allure de top modèles sexy, sensuelles et athlétiques évoluant dans un cadre branché et exotique.
L’ambiance est donc à l’érotisme sans jamais (pudeur américaine oblige) rien montrer de l’acte sexuel.
On se contente donc ici de tenues et poses suggestives dans le style il est vrai flamboyant de l’italien, qui n’a pas son pareil pour magnifier le corps des femmes.
Alors certes on pourra trouver que l’histoire n’a au fond pas réellement d’intérêt et que l’exercice de style est assez vain, mais il reste une curiosité, le plaisir des yeux et un agréable moment d’érotisme soft qui ne déplaira pas aux fans ouverts d’esprits des X-men.
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