X-men (Bryan Singer)
Les X-men ont largement eu les honneurs de ce blog aussi était il étonnant de ne pas y trouver les chroniques des trois premières adaptations cinématographiques.
Sorti en 2000, « X-men » de Bryan Singer reçoit la difficile tache de lancer ce qui deviendra une des franchises les plus rentables de l’univers Marvel.
Le décor est rapidement posé, avec dans un monde ou certaines personnes ont reçu par mutation génétiques des super pouvoirs qui les font passer pour des menaces pour le gouvernement américain, deux attitudes philosophiques diamétralement opposées avec d’un coté, Erik Lensherr alias Magnéto (Ian Mc Kellen), maitre du magnétisme, partisan d’une guerre ou les mutants prendraient le dessus sur les humains, et le Professeur Charles Xavier (Patrick Stewart), puissant télépathe cloué dans un fauteuil roulant, partisan lui de dialogues et de cohabitation pacifique.
Le projet de loi du sénateur Kelly (Bruce Davison) visant à ficher tous les mutants, est le prétexte à une accélération du conflit latent et une montée en puissance des activités de Magnéto qui rassemble autour de sa personnalité charismatique d’autres mutants partageant ses vues comme le bestial Dents de sabre (Tyler Mane), la redoutable tueuse transformiste Mystik (Rebecca Romjin) ou le bondissant Crapaud (Ray Park).
Xavier lui se concentre sur son institut pour surdoués de New York, qui n’est en réalité qu’une façade pour recueillir les jeunes mutants et leur apprendre à maitriser leurs dons.
Malicia (Anna Paquin) une adolescente fragilisée par son embarrassant pouvoir qui lui fait absorber l’énergie vitale des gens par contact sur sa peau, fugue de son domicile vers le Canada ou elle rencontre Wolverine (Hugh Jackman) mutant marginal doté d’un pouvoir guérisseur, de sens animaux et de griffes acérées jaillissant de ses mains sur simple commande mentale.
Malgré son coté bourru et solitaire, Wolverine accepte de la prendre sous sa protection mais est malmené par une attaque surprise de son alter égo Dents de sabre.
Inconscient, Wolverine est secouru par Cyclope (James Marsden) capable de lancer une puissante rafale optique et Tornade (Halle Berry) maitresse des éléments.
Dents de sabre prend la fuite devant pareille opposition, et le duo Wolverine/Malicia est alors ramené à l’institut Xavier.
Si Malicia se plie apparemment de bonne grâce aux principes édictés par Xavier, Wolverine se montre beaucoup plus rebelle et instable, allant jusqu’à draguer le Dr Jean Grey (Famke Janssen) belle télépathe/télékinésiste qui l’examine et à provoquer Cyclope petit ami de celle-ci.
Malgré son échec Magnéto ne reste pas inactif et capture le sénateur Kelly sur lequel il expérimente avec semble t il succès un procédé révolutionnaire lui permettant de transformer les humains en mutants.
Doté à présent d’un épiderme élastique, Kelly échappe à ses ravisseurs, puis vient trouver mourant Charles Xavier.
En effet, le procédé provoque semble t il la mort du sujet.
Mais Magnéto n’a cure de ces dysfonctionnements et capture Malicia de nouveau en fugue, après une opération spectaculaire dans une gare, ou aidé de ses sbires il tient en échec Cyclope, Wolverine et Tornade.
On comprend alors l’importance de Malicia pour Magnéto car le procédé de mutation exige de lui une immense quantité d’énergie qui l’épuise.
En transférant une partie de ses pouvoirs dans Malicia, il espère ainsi que la jeune mutante convertisse les chefs d’états rassemblés pour un sommet international à New-York.
Bien sur le processus tuera Malicia.
Surmontant une défaillance de Xavier, dont l’ordinateur détecteur de mutant Cérébro a été piégé par Mystik, les X-men localisent Magnéto et se rendent sur la Statue de la liberté ou le maitre du magnétisme s’apprête à lancer ses ondes de conversion.
Comme prévu la lutte est acharnée entre bon et mauvais mutants.
Malgré leur capture, les X-men parviennent à desserrer l’emprise de Magnéto, Wolverine blessant grièvement Mystik après un terrible face à face dans le musée et Tornade triomphant du coriace Crapaud, tandis que Cyclope intervient à point nommé pour débarrasser Wolverine de Dents de sabre.
Au final, Wolverine détraque la machine de Magnéto et interrompt le processus fatal.
Le mutant renégat est alors capturé et emprisonné dans une prison en plastique, ou il affirme à Xavier sa volonté de poursuivre sa lutte.
Bon gré mal gré, Malicia qui a trouvé un petit ami en la personne de Bobby Drake/Iceberg et Wolverine rejoignent les X-men, le charme de ce dernier n’étant pas inefficace sur Jean.
Mais Wolverine hanté par son passé trouble, décide de se rendre au Canada pour chercher à explorer l’origine du squelette d’adamantium qui recouvre son corps.
En conclusion, « X-men » est un jolie introduction menée de main de maitre par le virtuose Singer.
L’histoire est habile, efficace, bien construite et permet d’exposer rapidement les problématiques.
Les effets spéciaux sont comme on pourrait s’en douter impressionnant, et le choix des acteurs remarquable, Hugh Jackman et Rebecca Romjin, crevant littéralement l’écran.
Début d’une longue saga, ce très bon cru pose à merveille le cadre, même si on pourrait lui reprocher un nombre volontairement réduit de supe-héros et un effacement marqué du personnage de Cyclope, plus consistant dans le comic-book.
Mais inutile de bouder son plaisir donc, ce premier X-men contribuera pour beaucoup comme le premier Spider-man de Sam Raimi, au succès des films de super héros qui envahissent encore maintenant nos écrans.
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