Gomorra, saison 1, épisode 1 (Stefano Sollima)

 

En 2014 a lieu l'adaptation en série du célèbre roman de Roberto Saviano « Gomorra ».

Réalisé par Stefano Sollima, « Gomorra, saison 1, épisode 1 » débute par une action coup de poing de Ciro (Marco d'Amore) et Attilio (Antonio Millo) deux hommes de mains du caïd napolitain Don Pietro Savastano (Fortunato Cerlino), qui incendient l'appartement ou le chef d'un clan adverse Salvatore Conte (Mark Palvetti) dine avec sa mère.

Don Pietro espère que Conte aura compris l'avertissement puisque les pompiers, prévenus à temps lui permettent d'échapper à une mort horrible, mais en réalité la riposte se traduit par une fusillade sanglante dans un bar à laquelle Ciro, surnommé « l'Immortel » échappe par miracle.

Entre le vieux chef de clan et le jeune récalcitrant, la guerre devient alors inévitable.

Don Pietro force alors ses hommes à mener une opération commando contre la planque des Conte, pourtant protégée par des hommes lourdement armés.

Gennaro (Salvatore Esposito) le fils Savastano est écarté malgré sa volonté de « faire ses preuves ». Il écluse sa rancœur dans une discothèque ou il déclenche une altercation avec un autre groupe à propos d'une jeune femme qu'il avait lourdement draguée.

Ciro et Attilio obéissent et comme convenu l'assaut se solde par un massacre, qui laisse de surcroit Conte en vie.

Le vétéran Attilio est tué laissant une veuve et quatre enfants, ce qui n'émeut guerre Don Pietro, près à couvrir tous les frais et à assurer une pension à sa famille.

Ciro quant à lui paraît plus ébranlé, sans doute en raison de son plus jeune age.

En conclusion, « Gomorra, saison 1, épisode 1 » plante le décor avec une guerre entre clans mafieux qui s'entame dans un Naples sale et glauque.

Le duo jeune-vétéran n'a pas le temps de s'installer dans la durée puisqu'Attilio périt prématurément laissant son jeune partenaire choqué.

Déjà la violence aveugle et l'insensibilité des « parrains » vis-à-vis de la vie humaine dès que leurs intérêts sont menacés se font sentir.

Une histoire qui ne demande qu'à se développer.