Les feux de l'été (Martin Ritt)

 




Années cinquante toujours (1958) avec « Les feux de l'été » de Martin Ritt d'après un roman de William Faulkner.

Dans l'état du Mississippi, Ben Quick (Paul Newman) un vagabond nanti d'une réputation de pyromane, se fait prendre en stop par deux jeunes femmes revenant de Memphis dans leur village.

Séduisant, charismatique mais aussi inquiétant, Quick va trouver leur père, Jody (Anthony Franciosa), le fils de Will Varner (Orson Wells) l'homme d'affaires le plus influent de la ville pour racheter une vieille ferme afin de s'y établir.

Lorsque le patriarche revient de l’hôpital, il fait à nouveau régner la terreur dans la maison, reprochant à son fils sa mollesse dans les affaires et à sa fille Clara (Joanne Woodward) de pas encore avoir trouvé un mari.

Après une première confrontation musclée avec Quick, Varner le met à l'épreuve en lui demandant de vendre des chevaux venus du Texas. Malgré leur piètre qualité, Quick relève le défi et gagne la confiance du maitre de maison qui lui donne une place influente au sein d'un des magasins qu'il possède en ville.

Jody est ulcéré de la réussite insolente de Quick et s'en plaint à son père, qui séduit par l'aplomb du nouveau venu songe à lui donner la main de Clara au grand désespoir de celle-ci.

Repoussée par Alan Stewart (Richard Anderson) un fils de bonne famille qu'elle convoitait, Clara se dispute vivement avec Quick dont elle ne supporte pas les mauvaises manières.

La jalousie de Jody le pousse à vouloir l'assassiner mais il se fait une nouvelle fois berner par plus malin que lui lorsque Quick lui revend sa ferme misérable en lui faisant croire qu'elle contient un trésor cachée par l'armée sudiste pendant la Guerre de Sécession.

Humilié, ridiculisé devant son père, Jody s'en prend ensuite à lui en tentant de le faire bruler vif dans une grange avant de se raviser.

Will le pardonne et les relations familiales s'améliorent, Quick laissant finalement Clara libre d'aimer qui elle veut...

En conclusion, malgré la plume de Faulkner et la présence de superstars du cinéma, « Les feux de l'été » est une œuvre profondément ennuyeuse et d'une longueur assommante.

Newman joue son rôle de sex-symbol à la perfection avec toutefois moins d'impact qu'un Marlon Brando, Wells en fait des tonnes dans le rôle de patriarche écrasant d'autorité et ses dames minaudent à n'en plus finir...

Ces intrigues sentimentalo-familiales paraissent aujourd'hui bien niaises et si on est pas fan de Newman, on pourra à ranger ce film au rayon des vieilleries dépassées.

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